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Du 14 au 22 mai 2012 s’est tenu à Paris sous juridiction antiterroriste le procès de six camarade accusé-e-s d’association de malfaiteurs « en vue de la préparation d’actes de terrorisme » (voir CA n° 219). Il leur était reproché d’avoir fabriqué l’engin incendiaire placé sous une dépanneuse de police en mai 2007, transporté des matières explosives ou inflammables, essayé de mettre le feu à une armoire électrique de la SNCF pendant la lutte anti-CPE en 2006, et refusé de se soumettre au prélèvement d’ADN pendant leur garde à vue.