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Palestine Solidarité

Brisons le blocus de Gaza ! Explosons le consensus sioniste !

dimanche 6 juin 2010, par OCLibertaire

Ne pas se contenter d’une solidarité humanitaire, refuser la lecture communautaire et religieuse de la situation au Moyen Orient, favoriser la dissidence radicale en Palestine comme en Israël, rappeler la responsabilité et la complicité des puissances militaires et économiques mondiales, et en premier lieu l’Etat français comme l’Europe...


Voir en ligne : activestills : photos des mobilisation contre le blocuset l’occupation dans l’Etat d’Israël

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7 Messages

  • J’ai quelques soucis avec ce texte sur la forme, le fond et sa présentation
    La forme : un peu trop de fautes
    Le fond : à la place d’islamophobie qui renvoie à la notion de religion, j’aurai préféré sentiments anti arabe, cela renvoie plus clairement à une notion ethnique.
    Le logo du site : là j’ai un vrai problème. Utiliser l’étoile jaune (dont j’ai encore un exemplaire familial à la maison) pour illustrer l’épuration ethnique envers les palestiniens bien évidemment incontestable, me paraît procéder d’un amalgame simpliste et dangereux entre la Palestine et la solution finale du genre sioniste égal nazi. on frôle l’antisémitisme.
    Que je sache il n’y a pas de chambres à gaz et de fours crématoires dans cette région du monde, alors que l’immense majorité de ceux qui portaient cette étoile ont fini en chaleur en lumière et en fumée bleue. Ce qui n’est pas tout à fait le cas des palestiniens.
    Si on ne fait pas la différence entre une extermination industrielle de millions de gens et les péripétie dramatiques certes, d’une guerre de libération, il y a un problème. (a groïss tsourès comme on dit chez moi.)
    Je vous laisse réfléchir là dessus
    Je ne vais pas forwardé ni diffuser ce tract
    Patrick

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    • l’image 7 juin 2010 00:02

      Oui, je suis d’accord l’image est limite, surtout dans des périodes où l’attitude d’Israël risque de réveiller l’antisémite auprès de ceux qui confonde(ront) juifs et israéliens. Vive l’autocensure !
      PV

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      • l’image 9 juin 2010 23:49, par Liz

        Ouais c’est carrément craignos là !
        De quoi faire plaisir à la Dieudosphère...

        Et complètement contradictoire avec la phrase dans le tract "Il apparait plus que jamais nécessaire de conserver notre sang froid pour analyser la situation politiquement, et refuser les assimilation « juif=sioniste » ou « musulman=terroriste »

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        • l’image 10 juin 2010 23:06, par S.

          oui c’est abusé c’est quoi ce délire ?

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          • l’image 11 juin 2010 13:26

            quand est ce qu’ils vont l’enlever cette image ?

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            • Pourquoi virer l’image ? 12 juin 2010 16:34

              Pourquoi enlever cette image ?

              Elle est pourtant très claire :

              Les palestiniens sont les parias de l’Etat israélien, comme les juifs d’Europe on été les parias des Etats européens à différentes époques, marquées par des fuites forcées, des ghettos, des pogromes, pour en arriver au génocide des juifs par l’Etat nazi, avec la collaboration active ou passive d’autres Etat (au premier rang desquels Vichy) !

              Au nom de de ce génocide, il devrait y avoir une tolérance, voire une impunité pour l’Etat d’Israël dans les crimes qu’il commet aujourd’hui : c’est toute la stratégie du sionisme sur le discours de l’absolue nécessité d’un état protecteur pour les juifs pour que l’abominable ne se reproduise pas.

              "La victimisation immunise le juif contre toute critique et immunise par là même Israël. Gare à ceux qui enfreignent cette règle, vite traités d’antisémites, même lorsqu’ils sont eux-mêmes juifs ! Une attitude diasporique éloquente, lorsqu’on la compare à la distanciation avec laquelle certains Israéliens commencent à regarder leur passé, y compris la Shoah, et leur mythologie nationale. Ces derniers ont sans doute moins besoin d’une identité juive que les juifs de la diaspora, sur qui pèse l’épée de Damoclès d’une assimilation réelle ou imaginaire. Avec l’Intifada, la place d’Israël dans l’identité juive a cependant été quelque peu ébranlée. Restent l’antisémitisme et le souvenir de la Shoah, qui préservent la cohésion du groupe. La nouvelle religion séculière a besoin d’exégèses, comme l’ancienne. (...)"

              in La Shoah comme religion, ESTHER BENBASSA, Libération, 11 septembre 2000
              http://www.liberation.com/quotidien...

              Donc n’enlevez pas ce dessin, il est certes choquant parce que provocateur, mais il invite à réfléchir sur l’instrumentalisation de l’antisémitisme ! Antisémitisme qu’il faut combattre comme tout les racismes, en veillant à ce que ce combat ne soit pas le paravent d’autres abominations, ou le renforcement de ce qu’il prétend combattre !

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      • Antisémitisme ? 26 juin 2010 17:32

        La question palestinienne comme révélateur

        Une des questions pour laquelle le déplacement idéologique des frontières est le plus patent est celle des droits nationaux du peuple palestinien. Au niveau international, cela conduit à construire l’Etat d’Israël comme rempart contre l’intégrisme qu’il faudrait défendre à tout prix en dépit de ses violations du droit international et de sa politique génocidaire à Gaza.

        À droite comme à gauche (les frontières ayant été idéologiquement changées) se développent des analyses en termes de « seule démocratie du Proche Orient », du « droit à se défendre de l’Etat d’Israël ».

        Le reflet national de cette logique d’invention d’une menace mondiale justifiant la légitimation de ce qui aurait été (en d’autres temps et avec d’autres frontières idéologiques) spontanément dénoncé comme « crime contre l’humanité » est la diabolisation et la criminalisation du soutien au peuple palestinien. La confusion volontaire entre antisémitisme et antisionisme est le mode opératoire du processus d’invalidation et de délégitimation du soutien au peuple palestinien et à ses revendications. Après une période dans laquelle était dénoncé le danger de passer de l’antisionisme à l’antisémitisme, nous en sommes aujourd’hui à l’affirmation que l’antisionisme est inévitablement antisémite. Tout soutien au peuple palestinien est désormais suspecté d’antisémitisme et plus particulièrement lorsqu’il provient des jeunes issus de l’immigration postcoloniale globalisés dans leur ensemble comme « Musulmans ».

        La participation massive des jeunes Français issus de l’immigration maghrébine aux initiatives de soutien à la résistance palestinienne fait couler beaucoup d’encre depuis plusieurs années. Emissions, articles et déclarations se sont multipliés pour analyser cette présence si massive que personne ne peut plus l’ignorer. Dans leur immense majorité, les discours politiques et médiatiques dominants sont caractérisés par des approches culturalistes de la question. Le soutien de ces jeunes à la lutte du peuple palestinien serait non politique et/ou apolitique et s’expliquerait par des causes « religieuses » et/ou « culturelles ». Pour certains l’explication est à rechercher dans le développement d’un « communautarisme », pour d’autres dans un inquiétant « repli religieux », ou encore dans une instrumentalisation « intégriste ». Ces explications, parfois à prétention savante, évacuent aisément les facteurs historiques, la contextualisation des faits et les facteurs matériels pouvant produire une sensibilité particulière à l’endroit de la question palestinienne. Il n’y a pourtant pas besoin de mobiliser une grille culturelle et/ou religieuse et/ou identitaire de lecture pour comprendre le soutien des jeunes issus de l’immigration maghrébine au peuple palestinien et à son combat.

        Au moins trois processus qui n’ont rien à voir avec l’islam ou la culture agissent pour produire une sensibilité particulière de cette partie de la population française à l’endroit de la question palestinienne. La première est d’ordre historique et renvoie à toute l’épaisseur de l’histoire coloniale et de la lutte pour la décolonisation de l’Algérie. L’immigration maghrébine et plus particulièrement algérienne (dont les enfants et petits-enfants aujourd’hui français défilent en soutien au peuple palestinien) a été marquée par le combat pour l’indépendance et a joué un rôle actif dans celui-ci. Comment s’étonner dès lors que dans la culture et la socialisation familiale la sensibilité à l’oppression coloniale soit présente. Le simple récit du vécu des parents (même si celui-ci se déroule de manière parcellaire) suffit à produire des postures de révolte contre l’injustice coloniale. Les images de palestiniens bafoués, humiliés, opprimés mais aussi dignes et résistants font échos à d’autres images présentes dans l’histoire familiale.

        Le second processus se situe dans le vécu discriminatoire de ces jeunes issus de l’immigration postcoloniale. La colonisation est la discrimination absolue et les effets de comparaison sont inévitables. Cela ne veut pas dire qu’il y a confusion. Les différences de situations et de contextes sont connues. Simplement les argumentaires de justifications sont trop proches pour que cela ne suscite pas d’identifications légitimes. Ici ces jeunes sont accusés de « victimiser »2 lorsqu’ils dénoncent les discriminations racistes. Là-bas les Palestiniens sont accusés de « victimiser » lorsqu’ils dénoncent la discrimination raciste absolue : la colonisation.

        Le dernier processus est la stigmatisation de l’islam qui, ici comme là-bas, sert de justification au changement de frontière. Ici la frontière est déplacée de la sphère économique et sociale (les inégalités sociales et les discriminations racistes) vers la sphère religieuse. Là-bas, de la sphère politique (les droits nationaux et inaliénables d’un peuple) à la sphère religieuse. Dans les deux cas la stigmatisation de l’islam sert au même processus de négation du droit.

        Il n’y a aucune surprise sur le fait que l’histoire spécifique de cette partie de la population française soit créatrice d’un terreau de conscientisation et de sensibilisation à la question palestinienne. A l’inverse, la stigmatisation de ce soutien à la cause palestinienne comme ne relevant pas de la sphère politique mais comme issue de l’appartenance religieuse, fait partie de l’ethnicisation de la question sociale dont les jeunes issus de l’immigration postcoloniale sont victimes. La révolte des quartiers populaires de novembre 2005 a ainsi été elle aussi expliquée médiatiquement et politiquement comme relevant de « l’éducation », de la « culture », du « repli religieux et communautaire », de « l’intégrisme ».

        Extrait de l’ouvrage Nique la France par Said Bouamama et ZEP

        Voir en ligne : ZEP - Zone d’Expression Populaire

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