dimanche 30 octobre 2011, par
La zone euro est paraît-il sauvée. La diminution de 50% de la dette souveraine de la Grèce n’est pas un « cadeau » à ce pays mais la condition nécessaire pour que le régime de la dette perdure : il fallait simplement le rendre encore possible, c’est-à-dire soutenable, parce qu’à trop exiger, ça casse. "Sustainable" à long terme, c’est exactement le terme employé par ministre de l’économie Evangelos Venizelo, lors d’une conférence de presse après le sommet européen. Sustainable pour l’instant, pour quelques mois peut-être, et encore : une dette de 120 ou 160% de PIB, dans une phase récessive, cela ne changera pas grand chose. En tous cas, en Grèce, cela ne change strictement rien pour la population et les protestations et actions directes d’insubordination de toutes sortes continuent : manifestations, grèves, occupations, entraide sociale, réappropriation, sabotages, boycott fiscal et refus concret de payer la dette…
Marches militaires et parades de la fête nationale perturbées et annulées dans tous le pays
Le Président de la République chassé par la foule. Les défilés des scolaires transformés en manifestations
Plusieurs milliers de manifestants anti-austérité ont empêché la tenue vendredi de la parade militaire annuelle du 28 octobre à Thessalonique, forçant le président de la République Karolos Papoulias à quitter les lieux. « Je suis désolé. Ils devraient avoir honte. Je ne veux pas partir, mais certains ont vraiment envie que cet événement soit annulé » a déclaré le président Papoulias, 82 ans, aux médias présents. Papoulias a assisté stupéfait à la scène, hué par les gens, dont beaucoup occupaient le terrain situé en face de la tribune des officiels, et bloqués par la police anti-émeute. Cependant, la police n’est pas parvenue à disperser les manifestants très nombreux. Il a ajouté : « Je suis très triste qu’ils noircissent le nom de cette ville. C’est un jour historique qui appartient aux Grecs, pas à eux ».
Le 28 octobre est une fête nationale patriotique en Grèce, surnommée la “Journée du Non” (“Non” à l’entrée des troupes de Mussolini en 1940). Cette date marque l’entrée de la Grèce dans la 2e guerre mondiale en 1940, et la résistance victorieuse des Grecs contre les troupes italiennes de Mussolini pendant six mois, jusqu’à l’offensive de l’armée allemande en avril 1941.
De leur côté, les musiciens de la fanfare municipale avaient mis des rubans noirs sur leurs instruments en signe (discret) de protestation contre la politique du gouvernement Le maire en colère les aurait menacé de poursuites disciplinaires…
C’est la première fois dans l’histoire du pays qu’un défilé de la fête nationale est annulé… et un Président chassé.
Évidemment, cela fait la Une de tous les quotidiens et médias qui parlent de « honte nationale », d’actions menées par des « traîtres », etc.
La veille, le ministre de la Défense, Panos Beglitis, avait également été hué lors de la répétition de la marche militaire de Thessalonique. Mais c’est surtout la « marche des écoles » [tradition nationale-patriotique et obligatoire issue de la dictature] qui s’est transformée en manifestation de colère et de protestation.
La parade dans la ville de Thessalonique a été interrompue par des professeurs, instituteurs, travailleurs, chômeurs et autres indignés et révoltés. Alors que ce spectacle de mauvais goût était en train de se terminer, ils et elles se sont approché du podium des autorités et ont commencé à les huer, à traiter de marionnettes les rares personnalités qui avaient osé venir assister à cette cérémonie ridicule.
Les manifestants ont occupé la plus grande avenue de Thessalonique, où le défilé avait eu lieu, ont déployé des banderoles et ont crié des slogans. Le défilé s’est transformé en un signe supplémentaire de protestation contre les mesures de régression sociale du gouvernement imposées au peuple grec.
Quelques-uns des slogans criés (deuxième vidéo) : « Fils de P… les potences arrivent », « Pain, éducation et liberté » [slogan de l’époque de la Junte], « La dictature n’a pas pris fin en 1973 », « Vendus », « Voleurs », « En cette nuit magique, comme celle de l’Argentine, voyons qui sera celui qui montera dans l’hélicoptère. »
A Athènes, le défilé des écoliers ne s’est passé non plus comme prévu. Au moment où les lycéens défilaient devant des dignitaires, des élèves ont regardé droit devant eux et ne se sont pas tournés vers les politiciens, les représentants de l’église et les militaires comme c’est l’usage. Le gouvernement était représenté au défilé par la ministre de l’éducation Anna Diamantopoulos.
Beaucoup de jeunes portaient un brassard noir, de même que la bande de la Municipalité d’Athènes qui a défilé, comme leur collègues de Thessalonique avec des rubans noirs sur leurs instruments. Le maire d’Athènes George Kaminis, qui les avait menacé la veille, les a confirmé et les convoque lundi à un conseil de discipline avec menace de licenciement. Beaucoup de manifestants étaient présents à proximité du défilé, tenus à distance par un déploiement policier. Les slogans habituels et une banderole rappelant le mot d’ordre nazi « Arbeit macht frei Dachau 1933 ».
Les activistes du collectif de lutte Den Plirono (« Je ne paie pas ») s’est fait remarquer. D’abord en se mettant sur le parcours du défilé, en amont. Animation mégaphone, slogans et… les jeunes qui reprennent les « Je ne paie pas ! » tout en défilant. Ensuite, ils décident de s’insérer dans le défilé eux aussi sur plusieurs centaines de mètres. Prises de paroles, slogans, spectateurs qui soutiennent... Et tout cela se termine en manif avec plein de gens autour, derrière, partout.
A Héraklion, en Crète, les élèves ont tourné le dos ostensiblement aux dignitaires du régime et des gens ont jeté des œufs vers le podium où ils se trouvaient, les forçant à quitter les lieux. Deux sont restés : l’évêque et un représentant du port de la ville.
A Patras, c’est le vice-ministre de la Défense qui a été accueilli par une pluie d’œufs par des centaines de personnes qui s’étaient rassemblées pour protester, et il a été repoussé loin de la parade. Les manifestants ont pris possession des lieux en occupant l’avenue
Les défilés et cérémonies ont été également perturbés et parfois annulés à Rhodes (départ forcé du ministre du Développement rural), Kalamata (tomates, œufs et farine sur les officiels), Corfou (manif et annulation du défilé scolaire), Serrès (œufs), Volos (intervention massive des supporters de l’équipe de foot locale), Trikala (député local du Pasok battu par un manifestant sous les applaudissements des autres), Pyrgos, Syros (annulée d’avance), Xanthi (élèves abandonnant la parade et partant en manifestation), Chios (manif populaire et bruyante et élèves tournant leur tête à gauche et non à droite devant les représentants de la nation)…
Dans les moindres petites villes (Aghios Nicolaos en Crète, Tripolis, Pyrgos et Nauplie dans le Péloponnèse, Florina en Macédoine…) les marches et cérémonies ont été annulées par les manifestants, et la police ayant le plus souvent été débordée, les représentants de l’Etat ont été obligés de fuir.
Le plus comique, c’est que la ministre de l’éducation, de peur que se produisent des “incidents” lors des défilés des élèves, avait autorisé exceptionnellement les lycéens ayant participé aux occupations de leurs établissements à ne pas participer aux parades. Échapper à cette corvée a été un soulagement pour eux et a été déjà une petite victoire. Mais l’effet recherché a été raté. Le “bons” élèves n’ont pas joué le jeu non plus, ils ont décidé de gâcher la fête nationale en défiant les ministres et députés présents ou en laissant carrément tomber le défilé en cours de route…
La “Journée du Non” a eu une autre signification cette année. Si les secteurs nationalistes et chauvins situe cet anniversaire dans la continuité d’un “Non” aux diktats de l’étranger, pour beaucoup cela s’est simplement traduit en un “Non au gouvernement” et un refus de payer la crise et la dette.
Dans la soirée de vendredi, une réunion de l’Internationale socialiste est prévue dans un hôtel de luxe à Aghios Nicolaos en Crète. Des manifestations étaient prévues le plus près possible du lieu protégé par un grand déploiement de forces anti-émeutes…
Le 26 octobre, Beglitis et Magriotis, deux ministres du gouvernement, avaient osé sortir de leurs cachettes pour assister aux fêtes en honneur de Saint Dimitrios, toujours à Thessalonique. C’est en effet le “saint patron” de la ville selon les autorités ecclésiastiques et civiles. Et bien, aussi bien en entrant dans l’église de Saint Dimitrios qu’en en sortant, ils ont été fortement hués, sifflés et insultés (« canailles », « voleurs »….) par des centaines de personnes réunies à proximité.
Climat qui rappelle 2001-2002 en Argentine…
Petite histoire comme il en circule des centaines sur la toile…
« Un salarié par famille, un livre par classe, un policier par manifestant, un mensonge politique par minute, un médecin par hôpital, une mesure d’austérité par jour. Qui a dit que l’Etat n’est pas organisée ? ». C’est une citation postée sur Facebook par un Grec. Il décrit très bien la situation que nous expérimentons ici avec la hausse du chômage, la pénurie de livres et de personnel dans les écoles et le secteur de la santé, l’austérité et les nombreuses taxes qui nous tombent sur la tête à intervalles réguliers.
A cela je dois ajouter « un morceau de coton par urgence » dont se plaignent de nombreux patients dans les hôpitaux à cause de la pénurie de matériel et de fournitures. On a demandé à un ami d’apporter le coton, les pansements absorbants, le papier hygiénique et l’alcool pur quand sa mère était à l’hôpital pour y subir une opération.
Une autre amie qui devait passer un électrocardiogramme dans un dispensaire d’urgence de l’IKA (sécurité sociale) situé dans une banlieue de la classe moyenne d’Athènes, n’a trouvé aucun mouchoir en papier pour nettoyer le gel qui était sur son ventre, ses chevilles et sa poitrine. « Nous ne recevons plus de compresses », a déclaré le cardiologue. « Même le papier toilette, nous l’apportons de la maison ». Mon amie a quitté la pièce en jetant un regard triste à la feuille de papier mille fois froissé sur le divan d’examen. De retour chez elle, elle jeta ses vêtements dans la machine à laver....
Comme la vie est de plus en plus chère et que les salaires se détériorent rapidement, je dois ajouter « Un rouleau de papier toilette par quartier » ...
Espérons que nous ne finirons pas avec Une Faillite Pour Tous !
Dans le 7 novembre, la Clinique Sociale Solidaire ouvrira ses portes, au premier étage du bâtiment situé au 24 rue Asopou, dans la ville de Thessalonique. Dans ce lieu, qui a été offert par le Centre du Travail de la ville [sorte de Bourse du travail], fonctionneront tous les jours ouvrables des cliniques de médecine générale, de neurologie, de pédiatrie, psychiatrie, dentaire et une pharmacie. Tous les services seront gratuits pour les Grecs et les étrangers qui n’ont pas sécurité sociale. Pour prendre un rendez-vous médical, vous pouvez appeler par téléphone à ce numéro, le matin de tous les jours ouvrables : (0030) 2310 520836
L’objectif de la Clinique Sociale Solidaire et de l’Initiative de Santé qui le met en œuvre volontairement et avec cohérence, est d’offrir une attention médicale primaire tous ceux/celles qui ont été officiellement jeté hors du système national de santé parce qu’elles n’ont pas l’argent pour payer les services nécessaires. Il faut souligner que les mesures d’austérité et les coupes énormes dans le financement, appliqués par le gouvernement grec au service de la Troïka et du FMI, ont causé l’effondrement total du système de santé, en portant préjudice à la vie de milliers de personnes.
Pour l’équipement de la clinique et pour l’achat de matériels consommables médicaux et médicaments essentiels qui seront gratuitement offerts aux patients, on sollicite l’appui financier de ceux/celles qui peuvent contribuer. En outre, les médicaments qui ne sont pas encore nécessaires, peuvent être spécialement utiles pour d’autres, s’ils seront offerts avant leur daté d’expiration.
Depuis le mardi 11 octobre, l’Espace Social pour la Santé fonctionne dans le squat PIKPA, situé dans les rues Timodimos et Antoniados (“Petrina”), dans le quartier d’Ano Petralona, non loin de la station de métro Petralona.
L’exclusion de personnes de plus en plus nombreuses d’un système de santé déjà démantelé a conduit l’Assemblée populaire locale à prendre la décision d’essayer, pour la deuxième fois ces dernières années, de faire fonctionner un espace auto-organisé pour la santé.
Les services gratuits fournis sont des soins de première attention et directement liés à accueil de consultation qui fonctionne à l’intérieur du squat grâce à des travailleurs de la santé et à d’autres bénévoles résidents.
Pendant le mois d’octobre 2011, l’espace social pour la santé sera ouvert tous les mardi (17-20 h) et mercredi (de 17h30 à 20h).
Les mercredis à 20 h, ont également lieu dans le squat PIKPA les réunions ouvertes du groupe de travail sur la santé de l’Assemblée populaire des habitants de la zone Petralona, Koukaki et Thissio.
Un groupe d’une cinquantaine de personnes se présentant comme anarchistes a effectué une expropriation de supermarché dans la ville de Patras. Cela s’est passé le 20 octobre dernier. Le groupe a récupéré une grande quantité de nourriture et l’a immédiatement distribué parmi les personnes se trouvant dans un marché en plein air situé à proximité du supermarché.
Voici le texte du tract distribué pendant l’action :
Nous ne sommes pas des Robins des Bois ou des personnes qui ont déjà résolu leurs problèmes et qui seraient donc en train de faire la révolution, comme les moyens de communiquer des bobards vont nous représenter. Nous n’avons pas effectué cette action parce que nous sommes des sauveurs.
Nous ne voulons être les sauveurs de personne. Nous sommes simplement des gens qui comprennent que l’on ne gagne une perspective de vie que par la lutte.
Nous sommes des gens qui vivent tout près de chez vous, et aujourd’hui nous avons choisi de montrer une façon de rompre avec la misère et de récupérer notre temps et nos vies.
Nous considérons de tels gestes comme des actions qui se déroulent dans l’ici et maintenant, avec les cœurs et les esprits orientés vers un monde d’égalité, de solidarité et d’entraide – un monde de liberté individuelle et collective.
Le texte a été publié le lundi 3 octobre 2011, 2 jours avant la grève du 5 octobre 2011. Son contexte reste le même juste avant ou même après grève générale de 48h des 19-20 octobre 2011
NOUS NE PAYONS PAS LES RANÇONS. NOUS COMBATTONS LA JUNTE MODERNE [1].
Les rançons, le plan de moyen terme [2] , les impôts extraordinaires et les nouvelles mesures nous réservent un futur proche toujours plus mauvais. Nous vivons une violente procédure de prolétarisation massive. Procédure qui n’est nullement fortuite / hasardeuse, mais bien dessinée afin que nous-mêmes payions leur propre crise. Tout ça pour que nous acceptions sans protestation que nous sommes rien d’autre que leurs ouvriers craintifs et consommables.
Les salaires diminuent partout et continuellement, les 13ème mois et les primes diverses se sont limités/diminués jusqu’au bout, les retraites ont été limités… aux limites de la paupérisation absolue, les droits liés au travail, déjà très peu, sont abrogées aussi. Se préparent des camps de concentration modernes que les technocrates appelleront « des zones économiques spéciales » ; c’est à dire des régions entières avec un « coût du travail » réduit, des relations de travail flexibles, un statut fiscale spécifique et un statut juridique spécifique.
La « Santé Publique et Gratuite » , si elle a jamais existé, c’est du passé éloigné. Les prises de rendez-vous à la sécurité sociale (IKA) se prennent de plus en plus plus loin, les manques s’enflent, la queue aux hôpitaux est de plus en plus longue, les rançons pour les examens médicaux augmentent. Les hôpitaux sont administrés par des manager, tandis que les médecins et les infirmiers travaillent à des conditions de plus en plus intenses, avec des salaires plus petits et en plus grande précarité.
La police s’impose comme une moderne EAT – ESA [3]. Ils essayent de terroriser, ils frappent les manifestants, ils attaquent avec des gaz-chimiques à chaque journée de grève, ils brisent les occupations aux écoles [4] , ils surveillent les assemblées populaires et les gens en lutte. C’est la dernière réserve d’un système qui chancelle. D’un système qui n’a pas plus quelque chose à vendre, sauf la peur.
Les universités [5] et les écoles sont livrés totalement à la politique du mémorandum [6] . Les présidents des Universités seront nommés par le ministère, l’asile aux facultés a été abrogé, un quotidien suffocante et misérable s’impose (une course permanente entre l’amphi et le labo, des cours à des classes des 32 élèves), le savoir devient de plus en plus fragmentaire, découpé et inutile, les livres d’école sont payés par les parents.
Dans les quartiers des gens qui font le « marché noir », poussent comme des champignons ; n’étant pas en manque d’argent, ils profitent de notre pauvreté et de notre indigence pour s’enrichir : pour un peu d’euros, tout vaut le coup… tout qui concerne les loyers, la mensualité d’un prêt, le médecin, la bouffe.
Et après tout ça, les journalistes appellent ceux qui ne baissent pas la tête et qui luttent, des « voyous » et des « minorités ». Les diverses organisations patronales, comme le SEV [7] et la Chambre de Commerce et Industrie, ne peuvent pas cacher leur joie après ces mesures. La troïka gouverne. Les GSEE et la ADEDY [8] organisent de grèves apaisantes [9] Tous ensemble, ils parlent, en « faisant les tristes », de la voie unique qu’on doit suivre obligatoirement.
Cependant l’espoir existe dans nos luttes. L’espoir est aux occupations dans les facs et les écoles, aux manifestations dynamiques, aux grèves. À l’auto-organisation de notre rage. Aux marchés gratuits, aux assemblées populaires, aux cabinets médicaux et sociaux. À l’unité et non aux divergences artificielles. À la solidarité qui brise l’individualisation et le défaitisme.
Soit ils s’imposent, soit on prend nos vies en main ; cela dépende de nous mêmes.
Chaque jour, ce dilemme est posé impérativement. Soit libres, soit esclaves.
ASSEMBLÉE OUVERTE ET POPULAIRE DE CHOLARGOS ET DE PAPAGOU [10]
A suivre
Le 28 octobre
[ Sources : Athens Indymedia, ContraInfo, Occupied London, Nouvelles Hors les Murs, Ta Nea, To Vima… ]
[1] Référence à la Junte des Colonels qui a gouverné le pays lors de la dictature (1967-1974)
[2] Programme d’extrême austérité… voté fin 28-29 juin
[3] EAT-ESA : la police militaire pendant la dictature
[4] Mouvement des lycée-ne-s et collègien-ne-s, déclenché mi-septembre. Le 07/10 ce sont 813 établissements scolaires qui étaient occupés dans tout le pays, 339 à Athènes, 68 à Thessalonique.
[5] Le mouvement dans les facs à démarré très fort (200 occupations le 21/09) en début septembre mais est en déclin (63 occupations le 12/10).
[6] L’accord signé le 5 mai 2010, entre le gouvernement et la Troïka, c’est à dire le FMI, la Banque Centrale Européenne et la Commission Européenne.
[7] La plus grande organisation patronale
[8] Centrale Syndicale et Centrale Syndicale des fonctionnaires
[9] Prochaine grève générale le 19/10 .
[10] Ce sont 2 quartiers limitrophes au nord-est d’Athènes. Les assemblées populaires de quartiers et des villes ont leurs racines aussi au mouvement des « indigné-e-s » et aux assemblées populaires à la période après les émeutes du mois de décembre 2008