jeudi 18 octobre 2012
Depuis des heures, des opposant-e-s défendent les parcelles du Far Ouest du Sabot, terre maraîchère défrichée collectivement en mai 2011 et noyée à l’heure actuelle sous un nuage de gaz lacrymogène, au son d’une batucada. Des actions de solidarité s’organisent partout ailleurs, tel un rassemblement devant la préfecture à Nantes ce soir-même.
Contrairement à ce que laissait entendre le préfet mardi matin, la zone est donc loin d’être vidée. Restent une vingtaine de lieux occupés, sans compter les propriétaires, locataires et paysans vivant toujours sur place. La pression policière, dont témoigne entre autres l’incendie hier par les forces de l’ordre d’une cabane, sans même avoir vérifié si elle était encore occupée, ne fera pas taire la contestation.
Sans chercher à rivaliser avec l’arsenal militaire que la violence d’État peut déployer pour imposer ses projets « d’utilité publique », les actes de résistance continueront tant que le projet ne sera pas retiré.
Ici comme ailleurs, d’Atenco au Val de Susa, en passant par le Chéfresne et partout où des luttes se mènent, refusons de nous laisser aménager !