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Aujourd’hui le nanomonde

mercredi 23 septembre 2009

Ouverture du site du débat public sur les nanotechnologies Aujourd'hui le nanomonde – www.nanomonde.org

Pièces et Main d’oeuvre, "site de bricolage pour la construction d’un esprit critique à Grenoble", ouvre ce lundi 21 septembre 2009 un nouveau site :
"Aujourd’hui le nanomonde, le site du débat public sur les nanotechnologies".

Contre la campagne d’acceptabilité des nanotechnologies lancée par le gouvernement

Sur les conseils de Jean Therme, patron du Commissariat à l’énergie atomique de Grenoble et inventeur de Minatec, "premier pôle européen de nanotechnologies" inauguré à Grenoble en 2006, Nicolas Sarkozy investit dans les nécrotechnologies. Le plan Nano-Innov prévoit 70 M€ dès 2009, et la construction de nouveaux "Minatec", à Saclay et Toulouse. Les ministres Lagarde et Pécresse demandent au CEA de faire de la microélectronique et des nanotechnologies une priorité de son prochain contrat d’objectifs, de 2010 à 2013.

De Coppé, député UMP, à Devedjian, ministre de "la Relance", pas un des bons soldats de l’économie n’omet de citer les nanotechnologies dans ses discours sur la "reprise", la compétitivité", la "croissance", rejoignant les socialistes du techno-gratin dauphinois dans la fuite en avant technologique.

Rien de surprenant. Les nanotechnologies sont la prochaine révolution industrielle, après l’informatique, et la France ne négligerait pas un marché potentiel de mille milliards de dollars en 2015.

Seul détail à régler : le risque d’opinion, au cas où celle-ci, après les OGM, entendrait les critiques de ceux qui, à Grenoble, enquêtent sur les nanotechnologies depuis huit ans pour en dénoncer les malfaisances.
L’opinion, il y a des experts pour ça. La Commission nationale du débat public a été chargée par huit ministres d’organiser une tournée "participative" - 17 réunions publiques en France entre octobre 2009 et février 2010 – afin d’épuiser les opposants dans de stériles échanges, dont les conclusions décoreront sans doute les futurs budgets de Nano-Innov. Loin de servir un quelconque débat démocratique sur l’opportunité sociale et politique d’investir dans les nanotechnologies, cette campagne vise à leur acceptabilité par la population. "Faire participer, c’est faire accepter", disent les experts en acceptabilité de France Telecom.

Proclamons notre opposition à la tyrannie technologique

La seule attitude décente face à cette mascarade est le boycott total de ces pseudo-débats et la critique publique de la tyrannie technologique. Nous refusons de jouer le jeu, parce que nous refusons le nanomonde que ces divertissements citoyens sont censés rendre acceptable. Les soumis de la tyrannie technologique, les résignés de la survie artificielle dans le monde-machine, ne pourront pas dire que nous avons acquiescé avec eux.

Nous avons mis en ligne toutes les informations.

Renseignez-vous, faites circuler dans vos groupes et associations : opposants à la société industrielle, à la biométrie, à la vidéosurveillance, anti-nucléaires, anti-OGM, anti-militaristes, anti-nécrotechnologies et autres luddites.
Organisez des réunions.


Vous trouverez sur le site "Aujourd’hui le nanomonde" :

• Les ressources pour découvrir les nanotechnologies et le nanomonde ;
• Des informations et des révélations sur la campagne d’acceptabilité de la CNDP ;
• L’actualité de la contestation des nécrotechnologies ;
• Un agenda des débats et actions contre la tyrannie technologique ;
• Des outils pour organiser vos propres événements.

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Pour en savoir plus

* Pièces et Main d’oeuvre (Ed. L’Echappée, 2008)
Aujourd’hui le nanomonde - Nanotechnologies, un projet de société totalitaire
RFID : la police totale - Puces intelligentes et mouchardage électronique
Le Silence des Nanos, documentaire de J. Colin
Alerte à Babylone, documentaire de J. Druon

Voir en ligne : Aujourd’hui le nanomonde

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4 Messages

  • Aujourd’hui le nanomonde

    11 octobre 2009 10:32

    Des nanoparticules dans nos assiettes

    Du Ketchup au dioxyde de silicium, des chocolats au dioxyde de titane... Sans tambour ni trompette, les nanoparticules déboulent dans nos assiettes. Ces composants possèdent pourtant un très haut potentiel toxique, dont on ne sait strictement rien. Bon appétit.

    Huit secondes pour vous dire que la barre nanométrique... c’est de la dynamite !

    Les nanoparticules sont promises à un grand avenir. Tous les quatre matins, des reportages fulgurants de nos meilleurs jités nationaux illustrent les merveilles technologiques promises par ces nouveaux composants. Façon science-fiction : santé, électronique, chimie, tout y passe. La fascination gagne. Mais pourquoi chercher si loin ? Quand ces nanotechnologies sont déjà présentes... dans nos assiettes ! Des colorants, des arômes ou des vitamines sont enfermées dans des nanocapsules que l’on mélange à des boissons pour en modifier la couleur ou le goût. Certaines variétés de ketchup sont épaissies par du dioxyde de silicium. Des vinaigrettes sont blanchies au dioxyde de titane, qui sert aussi à éviter le "blanchiment gras" des confiseries chocolatées. Les silicates d’aluminium empêchent l’agglutination des aliments en poudre. Les emballages, aussi, renferment toutes sortes de nanoparticules révolutionnaires.

    20 milliards de dollars

    Aujourd’hui, le nombre de produits en vente libre contenant des nanoparticules est impossible à connaître. Les producteurs communiquent très peu sur le sujet et rien ne les y oblige. Plusieurs études indépendantes s’y sont toutefois risquées et le cabinet de consultants Helmut Kaiser estime que plus de 300 nanoaliments sont déjà présents sur le marché. Le chiffre d’affaire du secteur est passé de 2,6 milliards de dollars en 2003 à 5,3 milliards en 2005. Il est attendu à plus de 20 milliards en 2010. De quoi exciter les papilles.
    Aucune connaissance scientifique

    Pourtant, aujourd’hui, personne ne sait de quoi il retourne. Absolument personne. Y a-t-il des risques sanitaires à ingérer ces particules un million de fois plus petites qu’un cheveu et que les barrières naturelles ne sont pas faites pour arrêter ? Comment ces particules sont-elles digérées, où vont-elles se nicher, comment sont-elles éliminées, que se passe-t-il lorsqu’elles se retrouvent dans la nature ? Quels risques professionnels pour les ouvriers qui travaillent à leur contact ? En France, c’est en 2007 que le CNRS a lancé la première étude française, qui prendra plusieurs années. Au niveau mondial, très peu d’études ont été réalisées, le plus souvent limitées. Néanmoins, comme le souligne un rapport de l’IRSST (Québec), on a d’ores et déjà pu mesurer "des effets toxiques au niveau des reins, de la reproduction et de la génotoxicité. De plus, certaines particules causent des granulomes, de la fibrose et des réactions tumorales au niveau pulmonaire. C’est ainsi qu’une substance reconnue comme non toxique, le dioxyde de titane, démontre une importante toxicité pulmonaire lorsqu’elle est de dimension nanométrique. Des effets cytotoxiques ont également été rapportés." Que du bonheur.

    Flou total à l’AFFSSA

    En avril dernier, l’AFFSSA a communiqué sur le sujet. Reconnaissant n’avoir aucune donnée et ne disposant d’aucun moyen d’analyse et de détection (puisque ça n’existe pas !), l’agence a recommandé la "prudence" et a préconisé "que la présence de ces substances dans l’alimentation fasse l’objet d’une déclaration systématique et d’une demande d’autorisation de mise sur le marché, dans le cadre d’une réglementation (à mettre en place)". Oui... car en fait, aucune législation n’existe. Ces composants n’ayant pas d’existence légale, ils sont autorisés... en dehors de tout contrôle. Le premier texte du Grenelle de l’Environnement adopté en août promet timidement d’imposer l’obligation de déclaration dans les deux ans, sans toutefois indiquer si le consommateur devra être informé. Greenpeace a tiré la (nano)sonnette d’alarme dès 2003.

    http://www.lesmotsontunsens.com/nan...

    * * * * *

    Les insectes cyborgs ont des fourmis dans les pattes

    Le Pentagone invente les insectes Cyborg, commandés à distance.

    Dans le cadre d’un projet financé par le Pentagone, des scientifiques ont réussi à télécommander un coléoptère muni d’implants électroniques. Pas un robot bricolé, mais un véritable insecte cyborg... pas piqué des hannetons.

    Une équipe de chercheurs de l’Université de Berkeley (Californie) a récemment annoncé qu’elle avait réussi à implanter des électrodes miniatures sur un coléoptère, lui permettant de contrôler ses mouvements et d’orienter son vol. "L’envol, l’atterrissage et le contrôle d’altitude ont été accomplis grâce à la stimulation neuronale du cerveau qui a suscité, supprimé ou modulé les oscillations des ailes [...] Les virages ont été déclenchés par stimulation musculaire directe" ont déclaré les scientifiques dans la revue "Frontiers in Integrative Neuroscience".

    La nouvelle excitera sans aucun doute les amateurs de matériel militaire high-tech. Car, le programme est financé par une agence du Pentagone, la DARPA, dans le cadre d’un projet plus vaste de prise de contrôle des insectes, appelé HI-MEMS (Hybrid Insect Micro-Electro-Mechanical Systems). L’avantage des insectes vivants est qu’ils savent déjà décoller, voler, et atterrir. La difficulté réside dans la miniaturisation des appareils qu’ils sont en mesure de transporter (moins de 5g). L’objectif final du programme HI-MEMS est de faire voler un insecte sur 100 mètres, le poser dans un rayon prédéfini de 5 mètres et qu’à l’arrivée, le volatile reste sagement en place.

    http://www.lesmotsontunsens.com/ins...

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    • Aujourd’hui le nanomonde 16 octobre 2009 02:04

      Un débat nanoparticipatif

      Le Canard Enchaîné du 30/09/09.

      Oh, 1e grand beau débat que voilà ! Un débat participatif sur les nanotechnologies lancé “dans l’esprit du Grenelle de l’environnement” ! Presque aussi beau que ceux de Ségolène Royal pendant la présidentielle. Autant dire un vrai débat, qui va vraiment faire avancer le schmilblick, et ne prendra pas les débatteurs pour des imbéciles. Organisé par la CNDP, Commission nationale du débat public, il aura lieu sur Internet et dans 17 villes d’octobre à février. Les opposants à ce grand raout (car il y en a, c’est incroyable !) parlent de “pseudos-débats” et ricanent du passage annoncé de la " caravane publicitaire des nanotechnologies dans votre région” (1).

      Ils font remarquer que la CNDP a pour mission officielle d’“assurer au nom de l’Etat la régulation de secteurs considérés comme essentiels et pour lesquels le gouvernement veut éviter d’intervenir trop dire directement”. Et de traduire : il s’agit de “nous faire avaler la pilule en douceur". La lettre de saisine envoyée par Borloo est claire en effet : le débat devra permettre d’“éclairer les grandes orientations de l’Etat” en matière de nanotechnologies. Or celles-ci sont déjà prises : le plan “NanoInnov”, lancé par Sarkozy dispose déjà d’un budget de 70 millions d’euros pour 2009. Et à Grenoble l’Etat a largement mis la main à la poche pour inaugurer voilà trois ans Minatec, l’un des quatre plus grands pôles mondiaux nanos, mis en place par le Commissariat à l’énergie atomique. Rappelons à l’occasion que les nanotechnologies consistent à bricoler la matière au niveau de l’atome (un millionième de millimètre), et que tous les chercheurs promettent que ça va nous révolutionner la vie, comme l’atome en son temps, chouette !

      Pour que le débat soit fructueux et surtout bien encadré et bien loti en retombées médiatiques sympathiques, Borloo a demandé à ce qu’il soit mené par une agence de com’, laquelle sera d’ailleurs rémunérée par son ministère. Comme le font remarquer les ricaneurs, c’est I&E Consultants qui a décroché l’affaire. Bravo ! Cette boîte de com’ avait déjà beaucoup fait parler d’elle l’automne dernier, car elle avait obtenu du ministère de l’Enseignement un merveilleux contrat portant sur la mise sous surveillance des enseignants avec des missions genre “repérer les leaders d’opinion et les lanceurs d’alerte, et analyser leur potentiel d’influence et leur capacité à se constituer en réseau”. On ne va quand même pas reprocher au ministère de vouloir mieux connaître ses agents... Experte en vrais débats avec des vrais gens, cette agence de com’ a donc la haute main sur “l’organisation et le pilotage des réunions du débat, le conseil stratégique pour son organisation, sa valorisation et l’optimisation de la participation du public, la conception, la réalisation et la diffusion des supports de communication, les relations presse ”. Si après ça le populo ne trouve pas que les nanotechnologies c’est formidable et vachement démocratique, en plus !

      Jean-Luc Porquet

      (1) nanomonde.org

      = =


      Action !

      No Nano ! Nano No !

      Grenoble, mercredi 14 octobre : une nano-action à Minatec

      Aujourd’hui, mercredi 14 octobre, nous avons tenté de nous inviter à la « nuit des démos », point d’orgue des rencontres autour de « l’interaction homme-machine », organisées du 13 au 15 octobre à Minatec (http://ihm09.imag.fr/). Mais cette soirée, présentant les innovations visant à « changer nos vies » et « améliorer l’homme », n’était pas ouverte aux simples citoyens et nécessitait réservation et déboursement de 150 euros pour les étudiants et de 200 euros pour les autres. Malencontreusement, nous avions oublié notre chéquier et il n’y avait même pas de lecteur de carte-bleue !

      Nous nous sommes donc résignés à rentrer discrètement, sans payer et avons fait un petit tour des stands.

      Nous avons eu la joie de rencontrer NAO, le robot humanoïde qui raconte une histoire lorsqu’on lui demande. Un robot « sympa et rigolo »... pour nous faire oublié les multiples applications militaires de la robotique ?

      Nous avons eu aussi le temps d’avoir un aperçu des recherches en cours sur la réalité augmentée, les RFID et d’autres éléments du « futur radieux » qu’on nous promet. Notamment en nous extasiant devant les projets d’habitat intelligent, où le frigo communique avec la télé qui communique avec la plante verte... annonçant la gadgétisation de nos vies.

      Puis soudain, des affiches anti-nano ont fleuri sur les tables et les claviers d’ordi et des tracts sont apparus dans les mains des participants. Panique chez les organisateurs : « C’est le bordel, y’a des étudiants qui sont rentrés... ». Des participants, visiblement emplis de velléités policières, donnent les tracts aux vigiles. Des organisateurs zélés nous prennent en photo. En moins de 5 minutes, nous sommes tous raccompagnés à l’extérieur du site par des vigiles. Très rapidement, des vigiles armés se postent à l’entrée pour empêcher toute nouvelle intrusion.
      Adieu les petits fours et les coupes de champagne. Adieu la découverte des futurs projets technologiques. On se console en sachant qu’ils régiront nos vies dans un futur proche, qu’on le veuille ou non.

      Quelques opposant-es aux nanos, qui ne participeront pas aux débats de la CNDP.

      http://www.nanomonde.org/Mercredi-14-octobre-Une-nano

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      • Aujourd’hui le nanomonde 21 octobre 2009 23:13

        Les nano à Toulouse ça pue !!!

        Mardi 20 octobre, se tenait à Toulouse la deuxième réunion publique organisée par la Commission Nationale du Débat Public (CNDP) pour faire avaler la pilule sur les nanotechnologies.

        Ce débat est un faux nez démocratique vu que les décisions concernant les nano sont déjà prises depuis longtemps et que son application industrielle est déjà bien en place.

        Des indiduEs sont venues expliquer pourquoi il-elles,ne participent pas à cette mascarade pompeuse et pleine de fastes (clip de présentation, matériel de propagande sur papier glacé, hôtesses, champagne et petits fours), en prenant la parole avant le début de leur petite sauterie. Une partie de la salle rapidement convaincue par la puanteur amoniaquée de cette cérémonie a dût se résoudre à prendre l’air sous l’oeil irrité des RG et la BAC venus pour encadrer cette nanosoirée.

        Cette tournée n’est pas fini, nous passons le relai aux autres villes

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        • Mais avant Toulouse, il y avait eu Strasbourg !

          Strasbourg : perturbation de la première réunion de la CNDP le 15 octobre

          par : Des opposants strasbourgeois

          Compte-rendu d’une petite intervention surprise à la grande soirée d’ouverture du Débat national sur les nanotechnologies à Strasbourg, le 15 octobre 2009.

          Une fois les encravatés (mais néanmoins charmants) installés sur leurs places réservées des premiers rangs, trois énergumènes décidés mais néanmoins sympathiques se sont permis de monter sur la belle scène bien agencée pour y faire un discours non prévu initialement. Nous en avons profité pour agrémenter la scène avec une belle banderole : « Débat pipeau, nanos imposées ».

          Les encravatés du premier rang baissaient la tête, sans doute honteux d’être mis en présence de tels individus si rétrogrades et imperméables aux merveilleux progrès que vont nous apporter les nanotechnologies.

          Les 150 à 200 personnes présentes ont été très attentives, les nombreuses caméras high-tech aussi, j’ai même eu droit à un micro gentiment tendu, ce qui m’a permis d’épargner ma voix. Un geste magnanime qui a permis une fois de plus de démontrer l’ouverture et le sens du débat et de la démocratie des charmants organisateurs.

          Cerise inattendue sur le gâteau, une bonne moitié de la salle a applaudi à la fin de notre intervention.

          A notre départ, les charmants organisateurs étaient très curieux de savoir qui nous étions, et la réponse de « citoyens inquiets » ne semblait pas leur convenir. Devant l’insistance de la charmante dame chargée du compte-rendu officiel, nous lui avons remis le texte de notre intervention et nous sommes présentés comme sympathisants de PMO. C’est bizarre, il y avait plusieurs charmants organisateurs, qui n’avaient pas perdu leur cravate, et qui n’avaient que ces trois lettres à la bouche : « PMO, PMO, PMO ? Mais dites-le, c’est pour le compte-rendu... ».
          Il semble bien que ce qui les inquiète le plus, ce soit de ne pas pouvoir mettre d’étiquettes sur les énergumènes... La prochaine fois, nous resterons donc sans doute de « simples citoyens inquiets », histoire de provoquer quelques nuits blanches.

          Le charmant journaliste des Dernières Nouvelles d’Alsace, notre quotidien régional, ne semblait pas connaître ce sigle, lui. Il a quand même eu droit au texte de notre intervention, preuve de notre ouverture et de notre sens du débat et de la démocratie.

          Bref, vous l’aurez compris, ce fut une charmante soirée.

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