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Grèce : « Lutte révolutionnaire » revendique des actions armées

jeudi 15 janvier 2009

 {{« Lutte révolutionnaire » revendique des actions armées }}

Selon l’agence de presse ANA le groupe « Lutte révolutionnaire » a revendiqué l’attentat du 5 janvier contre trois officiers de police anti-émeute en faction devant le ministère de la culture et qui fit un blessé grave. Dans un texte de 11 pages, le groupe revendiquerait aussi le tir contre un car de policier le 23 décembre 2008 et, antérieurement, une attaque contre les bureaux d’une multinationale du pétrole Shell) le 24 octobre à Athènes.
La police prétend avoir de nombreux éléments concernant la composition du groupe « Lutte révolutionnaire » ; la presse se demande pourquoi alors elle n’a pas pu empêcher les derniers attentats et les autorités judiciaires estiment que les informations ne peuvent mener pour l’instant à un acte d’accusation. Selon la police le groupe est composé de 4 à 5 personnes, âgées d’environ 50 ans et plus, impliqués dans des actions entre 1980 et 1990. Plus largement dans le temps, ces 5-là auraient été désignés par un informateur sur une liste de 25 noms de militants considérés comme ayant appartenu au mouvement du « 17 novembre » et ayant agi entre 75 et 95, et l’un d’entre serait un homme considéré comme un des fondateurs du groupe historique mais sans inculpation par faute de preuve.
La police enquête, file, remonte les conversations téléphoniques spécialement dans les milieux qui ont été actif dans les groupes de soutien aux prisonniers du « 17 novembre » lors du procès de 2002.

 {{Nouvelles du Front}}

Par ailleurs l’affaire « Vatopedi » (voir Courant alternatif janvier 2009, « ces jours sont les nôtres » http://oclibertaire.free.fr/) revient sur le devant de la scène avec la demande du PASOK (socialistes) de créer une commission d’enquête (il s’agit d’une affaire de corruption dans un arrangement entre l’Eglise et l’Etat)

Depuis mercrdi 14 à midi un nouvel espace public a été ouvert dans la cafeteria du centre Gardenia à Zografou (un faubourg à l’est d’Athènes). Il doit servir de lieu de coordination et de discussion.
Le siège du syndicat des journalistes est toujours occupé (voir hier). Vous pouvez lire leur déclaration en Français sur http://katalipsiesiea.blogspot.com/2009/01/111_11.html (traduit par CNT-AIT Paris qui fait pas mal de traductions intéressantes).

Différentes actions en faveur de Konstantina Kouneva (immigrée attaquée à l’acide, voir nouvelles antérieures) ont eu lieu en particulier de la part de personnels hospitaliers.
A l’heure actuelle, 62 facultés sont encore occupées ; à noter que le KKE et le PSAOK s’opposent à ces occupations ce qui n’est pas sans provoquer de nombreuses difficultés pour augmenter le nombre d’établissement occupés.

Enfin un petit agenda et quelques données de base  :
50 immigrants arrêtés les trois premiers jours des « événements », ont été condamnés à 18 mois de prison et seront expulsés.
Le 17 (samedi) une manifestation nationale doit se dérouler à Larissa (centre du pays) où des lycéens et des lycéennes sont inculpés sur la base de la loi anti-terroristes et le 24 janvier à la place de Monastiraki à Athènes pour une manif de solidarité aux camarades inculpés pendant la révolte. Le même jour une manifestation en faveur de la Palestine doit avoir lieu à Athènes.

Sachez en outre que de violents affrontement ont eu lieu avec la police à Riga, en Lettonie. Il y a eu 130 arrestations. Plusieurs milliers de personnes manifestaient pour la dissolution du Parlement. La foule a tenté d’y pénétrer, les heurts se sont poursuivis dans la nuit du 12 au 13 janvier. Rien à voir avec la Grèce.

JPD

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