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ZAD du Testet : Gardes mobiles et bucherons à l’assaut de la zone humide

mercredi 3 septembre 2014

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[Mardi 2 Septembre] Bilan de la journée

Nouvelle journée d’affrontements dans les bois.

Les gendarmes mobiles (GMs) ont débarqué sur le site moins nombreux qu’hier mais en mode bourrin (flashball, etc). Comme hier, ils ont réussi à isoler un périmètre de travail pour les tronçonneurs. Puis, on a cru un moment que l’assaut allait être donné sur la Bouille (AKA Bouillonnante) pour expulsion : en effet une décision de justice était attendue ce matin à 10h. Mais le rendu a été reporté à ce vendredi, ce qui a dissuadé l’hélico qui nous tournait autour depuis un bon moment. Les GMs ont du coup un peu reculé pour se consacrer à sécuriser le chantier qui a été assailli toute la journée.

Au moins 7 copains ont tenu dans les arbres toute la journée sur la parcelle qui était déboisée, sous les menaces des GMs et avec les arbres alentours qui tombaient tout près. On a eu peur pour eux car il y avait un bon périmètre sécurisé autour et il était difficile de les avoir en visuel.

3 blessés par flashball, une interpellation mais personne libérée rapidement. Selon nos infos, tous-tes les gardé-e-s à vue d’hier ont été relaché-e-s sans poursuite. A confirmer.

On attend les gros engins d’un jour à l’autre. Besoin de monde, de nourriture, de matos !

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Communiqué

Collectif Tant qu'il y aura des bouilles

Lisle-sur-Tarn, 2 septembre 2014

Au Testet, les aménageurs s’enferment dans la confrontation. La lutte continue et se renforce.

Lundi matin 1er septembre, le déboisement a commencé sur la ZAD du Testet. Des chênes et des hêtres ont été abattus sur une petite parcelle, sous protection dense de 200 gendarmes mobiles, PSIG et brigade canine, pour certains venus de Paris. Ils ont subi un harcèlement constant par des clowns, zadistes, paysan.ne.s, révolté.e.s de tous bords. La répression a été plus brutale que lors des confrontations précédentes. Mardi matin, les forces de l’ordre sont de retour avec des engins de chantier

Ces nouveaux événements démontrent le mépris que Conseil Général du Tarn entretient pour le dialogue et pour les opposant.e.s. Il s’agit d’un passage en force que nous condamnons. Ce comportement nourrit la rage, y compris chez les opposant.e.s les plus pacifistes, et légitime pour tous des actions de plus en plus radicales. L’impression partagée est que se faire entendre nécessite de monter encore les enchères.

Nous constatons cependant une victoire. Nombre d’opposant.e.s se sont récemment résolus à l’action de terrain, et sont prêts à entraver physiquement l’avancement du projet, à immobiliser leurs véhicules sur les voies d’accès. C’est sans doute un tournant dans la forme que prend la mobilisation.

Que ceci soit bien clair pour les aménageurs, le Conseil Général et ses soutiens. Le démarrage des travaux ne marque pas la fin de la mobilisation, au contraire. Le mouvement de résistance est plus nombreux, plus solidaire, plus diversifié et plus déterminé que jamais. La répression nous rend plus forts. Notre position est claire : nous voulons l’interruption des travaux.

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Épisodes précédents

Lundi 1er et Mardi 2 Septembre 2014 - La forêt de Sivens gazée et mutilée par le Conseil Général avec l’armée

Lundi 1er Septembre - Bilan de la journée

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