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29-30 mars 2014 : Assemblée générale Grand tEst à Bure

mardi 25 mars 2014

Samedi 29 et dimanche 30 mars 2014

Maison de résistance contre la poubelle nucléaire de Bure

Le boycott et la mise en échec du débat public sur Cigéo ont relancé la
motivation et la mobilisation autour de Bure et au-delà.

Des actions collectives ont permis de redonner l’espoir et l’envie à
beaucoup.

Pour prolonger ce succès, nous avons, au cours du festival de Bonnet de l’été 2013, décidé de constituer une assemblée générale Grand tEst.

Trois assemblées ont déjà eu lieu, qui ont permis de poser des bases de la suite de la lutte : organisation collective, mise en place de groupe de travail, auto-formation, campagne d’action « BURE 365 » qui sera lancée prochainement, info-tour…

Depuis la dernière assemblée, le panel de citoyen que l’ANDRA pensait
suffisamment naïfs et la CPDP ont rendu leurs avis et conclusions : rien
ne presse, il est urgent d’attendre. Depuis, des voix institutionnelles
s’élèvent pour demander un report du calendrier du projet. Et pour cause !

Malgré les efforts de communication de l’ANDRA pour cacher l’inacceptable, le projet d’enfouissement des déchets les plus radioactifs et dangereux, est tellement fou qu’il en est inconcevable.

Mais ne tombons pas dans le piège de se « déserrement » du calendrier. Cette stratégie de rapport cache mal une volonté de faire trainer pour distiller l’opposition et faire accepter un « labo bis » qui ouvrira la porte à l’enfouissement. Ce ne sont pas quelques années de plus qui permettront à l’ANDRA de mieux définir son projet et de penser l’impensable. Les modifications apportées à la marge ne changeront rien à l’affaire : les risques géologiques, le potentiel géothermique occulté, le problème éthique du fardeau des déchets, tous ces problèmes demeureront.

CIGÉO doit tout simplement être annulé.

Dans ce contexte, il devient urgent d’amplifier la lutte contre CIGEO en
poussant les nucléocrates dans leur retranchement.

Une nouvelle assemblée est programmée le week-end des 29 et 30 mars.

Ateliers et plénières se succéderont pour finaliser la préparation des
actions de l’année.

RDV à 10h samedi 29 mars à la Maison de Bure

Accueil et couchage : maison de Bure

Repas à prix libre

CIGEO va se faire enfouir !


Liens web :

http://valognesstopcastor.noblogs.org/1910
http://antitht.noblogs.org/1553
http://burezoneblog.over-blog.com/2014/03/prochaine-a-g-grand-test.html

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  • L’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) estime peu probable que la demande d’autorisation pour le projet de stockage géologique des déchets radioactifs (Cigéo) à Bure (Meuse) puisse être présentée d’ici à 2015, comme le prévoyait le calendrier.

    "Le dossier ne nous paraît pas dans un stade suffisamment avancé du fait des incertitudes techniques pour que l’Andra ait le temps de déposer un dossier de demande d’autorisation d’ici 2015", a déclaré mercredi un commissaire de l’ASN. Il s’exprimait lors d’une audition à l’Assemblée nationale devant la commission d’enquête sur la filière nucléaire.

    Le calendrier actuel du projet Cigéo, fixé par une loi de 2006, prévoit une demande d’autorisation en 2015 de la part de l’Agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs (Andra), en vue d’un décret d’autorisation en 2018 et une mise en service industrielle en 2025. Est également prévu entre 2015 et 2018 le vote d’une loi fixant les conditions de réversibilité du stockage.

    "Il nous paraîtrait plus logique, pour la consistance du dossier de l’Andra, que le dossier de l’Andra arrive après le débat" au Parlement sur la réversibilité, soulignant que "ce qui va en sortir peut conditionner des choix techniques".

    Egalement auditionné par la commission mercredi, le directeur général de l’Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN) a aussi plaidé pour que la loi sur la réversibilité précède le dépôt du dossier. "Il nous semblerait raisonnable que l’Andra soit en situation de proposer un dossier sur la base d’une contrainte législative connue et non pas venant derrière".

    Sur la question des coûts du projet, qui fait débat, il a jugé qu’il "n’est pas raisonnable de connaître le montant de l’addition tout de suite. Les choix qui seront retenus en phase pilote auront une influence sur le montant de a facture".

    "On s’assurera que les hypothèses qui sont prises pour évaluer ce coût soient bien cohérentes avec celles sur lesquelles ont travaille techniquement pour se prononcer d’un point de vue sûreté", a affirmé de son côté le directeur général de l’ASN.

    Le rapporteur de la commission d’enquête avait rappelé que la Cour des Comptes a donné des chiffres "largement plus élevés que ceux qui étaient initialement prévus, puisqu’on est passé de 16 milliards à 35 milliards".

    L’IRSN serait favorable à ce que l’on encourage "un dialogue avec les acteurs de la société" sur le projet. "Des questions sont souvent assez pertinentes", même si elles ne concernent pas directement la sûreté, comme la question des ressources géothermiques existantes sur le site.

    "Le débat public (qui s’est "tenu" entre le printemps 2013 et le début 2014) a montré que l’acceptabilité (du projet Cigéo) n’allait pas de soi", a souligné le directeur de l’IRSN.

    ___

    Source : Le Chat Noir

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