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Grèce : la journée du 9, un succès

samedi 10 janvier 2009

 {{Grèce : La journée de mobilisation du vendredi 9 : un succès. }}

Des milliers d’enseignants et d’étudiants se sont retrouvés hier au Propylée pour le premier rassemblement de l’année qui s’est déroulé « pacifiquement ». C’est seulement ensuite que des heurts ont eu lieu avec la police : Il y a eu une tentative d’envahir l’université qui a échoué.

De graves incidents se sont déroulés ensuite lorsque la police a tenté d’écacuer le lieu de la manifestation. Tout le monde s’est retrouvé poussé vers Eksarhia et, y compris selon la presse grecque, la police a fait preuve d’une rare violence (Ta Nea totre « tactiques agressives de la police »). Avocats, journalistes ont été frappés si bien que diverses associations ont réclamé au ministre de l’ordre public de ne pas entraver leur travail.

C’est en fin d’après midi que d’autres incidents ont éclaté lorsque la police a chargé un rassemblement d’avocats (et d’un groupe de 8 membres du groupe d’aide juridique) et de manifestants qui protestaient, à l’extérieur du bâtiment de la police générale de l’Attique, contre les arrestations effectuées un peu plus tôt. Il a été constaté que la police avait utilisé de nouvelles munitions avec des produits chimiques. Environ 60 arrestations.

Le parti communiste KKE a condamné les coups portés contre les journalistes et les passants ainsi que l’utilisation de gaz « chloroformes ».
La participation à cette journée a été estimée par les organisateurs à 10 000 et par la police à 6000 (ndr : ce qui constitue une succès, rapport à ce que nous nous demandions hier). Le cortège anarchiste à l’intérieur de la manif était d’environ 2000 personnes. On note que les enseignants participent beaucoup plus qu’auparavant à ces manifestations.
Polémique autour d’un fusil à pompe trouvé par des manifestants (enseignants) entre les mains d’un homme qui semblait se cacher… provocation ?

En Crète à La Canée, enseignants et étudiants ont manifesté dans les rues de la ville. Idem à Thessalonique, 1500 manifestants, un poste de police attaqué.
A Patras, 2000 manifestants vers l’école où il y a 18 ans un enseignant fut assassiné par des nervis d’extrême droite.

(D’après To Vima, Ta Nea et divers blogs)

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