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Riposte à l’exécution de 2 prisonniers kurdes, 10 soldats iraniens tués par le PJAK

jeudi 31 octobre 2013

Alors que 20 détenus politiques ont été tués par pendaison par les sbires du régime iranien le week-end dernier, 2 militants kurdes ont également été exécutés en début de semaine. Le Parti pour une vie libre du Kurdistan (d’Iran), le PJAK, avait prévenu « que toutes nouvelles attaques contre le peuple Kurde ne resterait pas sans réponses ». C’est semble-t-il chose faite.

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1) Communiqué du 26 octobre 2013

Kurdistan Iranien le PJAK prévient que toutes nouvelles attaques contre le peuple Kurde ne resteront pas sans réponses.

27 octobre 2013 nouvelles qui nous sont parvenues via le site Rojhelat. Info : Les prisonniers politiques Kurdes iraniens, Hebibulla Gulperipur et Reza Ismaili ont été pendus le 26 octobre 2013 par les bourreaux du régime iranien. Hebibulla qui était agé de 29 ans était originaire de la ville de Sine (Sanandaj) et Ismaili qui était âgé de 35 ans était originaire de la ville de Selmas (Salmas), tous deux ont été inculpés au motif qu’ils étaient membres du Parti Pour Une Vie libre du Kurdistan ou PJAK. Après l’exécution de ces deux camarades et prisonniers politiques Kurdes Iraniens, le régime totalitaire et dictatorial de la « république islamique d’Iran » a de nouveau intensifié ses procédures répressives dans la région de l’est du Kurdistan. À cet égard et en réponse a ces deux lâches exécutions le PJAK a publié la déclaration qui suit :

En ce début de matinée du 26 octobre 2013 , c’est notre membre et éclaireur Habibullah Golparipour qui était aussi connu sous le surnom de Bahoz Sine qui était pendu dans la prison centrale de la ville d’Urmiyeh , s’en est suivi l’exécution au cours de cette même journée du porte parole régional de notre parti Reza Ismaili dans la prison de la ville de Salmas. Tous deux ont été exécutés par la « république islamique d’Iran » et sont héroïquement devenus des martyrs. Avant toute chose, nous adressons toutes nos sincères condoléances à l’ensemble du peuple Kurde et en particulier aux Familles de ces de martyrs héroïques. Et nous nous inclinons devant nos camarades Bahoz Sine et Reza Ismaili. Ainsi que devant tous les autres camarades martyrs qui sont tombés depuis les débuts de la lutte pour la liberté du peuple Kurde.

Récemment, la « république islamique d’Iran » a augmenté de maniéré constante son niveau d’oppression et ses attaques politiques dirigées contre les populations Kurdes, ainsi que contre tous les individus qui sont affiliées de prés ou de loin a notre parti, ou qui étaient de simples sympathisants partageant nos objectifs politiques. Alors que dans le même le régime iranien mime une ouverture démocratique et politique et feint de tendre la main au monde, en vue de l’amélioration de ses relations internationales avec les gouvernements occidentaux, pourtant on assiste toujours à l’intérieur de l’Iran a des attaques toujours plus violentes, dirigées contre les diverses minorités ethniques du pays et particulièrement contre celles vivant dans le Kurdistan oriental. Ainsi qu’a une approche politique de plus en plus a plus agressive contre toutes ces minorités, venant de la part des hautes autorités gouvernementales Iraniennes.

Les récentes et nouvelles tentatives d’agression de ce régime contre notre parti du PJAK et notre mouvement de guérilla, n’ont été faites que dans le but de violer le décret du cessez le feu que nous avions pourtant précédemment signé avec Téhéran. Nous pensons maintenant que ces tentatives de nous réduire au silence ont atteint leur apogée et que celle ci s’illustrent par la militarisation toujours plus lourde de toutes les villes de l’est du Kurdistan, par la création de groupes contre-insurrectionnels de plus en plus violents. Ainsi que par des persécutions toujours plus fortes en même temps qu’augmentent les pressions de toutes sortes faites contre tous les prisonniers politiques Kurdes en Iran.

Le PJAK a pourtant depuis les dernières offensives militaires Iraniennes, toujours montré dans ses engagement qu’il faisait œuvre de bonne volonté, en augmentant ses effort dans la poursuite de ce cessez le feu qu’il avait signé précédemment avec Téhéran, en vue de la préparation à une transition démocratique et a une solution pacifique de la question Kurde. Mais comme toujours les seules réponses de la « république islamique d’ Iran » aux tentatives pacifiques de dialogue de notre parti, ont été de nouvelles trahisons suivies de nouvelles agressions militaires , suivies de nouvelles pressions et de nouvelles campagnes d’exécution de prisonniers politiques Kurdes que ce régime continue d’appliquer avec la brutalité qu’on lui connait.

Les exécutions de notre éclaireur Habibullah Golparipour et de notre porte parole régional Reza Ismaili n’est pas autre chose qu’une nouvelle tentative effroyable de la « république islamique d’Iran » pour tenter de briser les aspirations de liberté et d’émancipations du peuple Kurde, elle vise aussi bien particulièrement les populations civiles de tout l’est du Kurdistan. Une réaction nationale du peuple Kurde s’impose donc comme une question de nécessité, afin de faire face à toutes nouvelles invasions et agressions militaire que projette contre nous le régime Iranien.

En tant que membres de la Coordination du Parti Pour Une Vie libre du Kurdistan ou PJAK nous annonçons que dans une telle situation, le cessez-le feu que nous avions précédemment signé avec Téhéran, se trouve maintenant dans une situation dangereuse instable et précaire. Nous resterons attentifs à toutes les nouvelles politiques agressives de la « république Islamique d’Iran » contre le peuple Kurde. Nous déclarons également que les exécutions de nos camarades Bahoz Sine et Reza Ismaili ne resterons pas sans réponses appropriées de notre part.

A cet égard nous lançons un appel à tout le peuple du Kurdistan et en particulier à notre peuple vivant dans le Kurdistan de l’est, aux Kurdes vivant à l’étranger, aux organisations civiques Kurdes ainsi qu’aux personnalités du monde culturel et aux intellectuels kurdes pour qu’ils organisent en leur qualité et d’une manière compétente et solidaire des manifestations de protestations, en mémoire de nos camarades et martyrs héroïque Bahoz Sine et Reza Ismaili. Afin qu’ils accomplissent leur devoir national en condamnant fermement toutes les nouvelles futures invasions et agressions militaires des forces répressives de la « république Islamique d’Iran ». Nous demandons également à tous les partis et à toutes les organisations politiques Kurdes de prendre une position ferme contre toutes nouvelles tentatives dangereuse du régime de Téhéran dirigées contre les populations et la société civile de l’est du Kurdistan.

Coordination du Parti Pour Une Vie libre du Kurdistan – PJAK.

26 Autres prisonniers politiques Kurdes d’Iran sont toujours menacés d’exécutions imminentes qui ne sont pour nous que des assassinats purs et simples faits par les bourreaux et les agents Vevakis du régime de Téhéran, contre des camarades et ami-es Kurdes Iraniens.

Douze autres prisonniers politiques kurdes ont été exécutés depuis 2007 par le régime Iranien. Selon un décompte fait par le site d’information Actu Kurde et d’autres sites de médias indépendants locaux, au moins 26 autres prisonniers politiques et de conscience Kurdes Iraniens seraient toujours dans les couloirs des quartiers des condamnés à mort de la « république Islamique d’Iran » à cause de leurs appartenances présumées à des organisations , culturelles, syndicales et politiques Kurdes interdites ou considérées comme « illégales, séditieuses ou terroristes » par la dictature théocratique et fasciste d’Ali Khamenei et de son valet le nouveau et soi-disant nouveau président « modéré » Hassan Rouhani.

Il s’agit de, Sherko Maarifi, Hebibollah Latifi, Sami Hosseini, Jamal Mohammedi, Rostem Arkiya, Mostefa Salimi, Anwar Rostemi, Iredj Mohammadi, Mohammad Amin Agochi, Ahmad Poladkhani, Hassan Talaï, Aziz Mohamadi Zadeh, Abdoulah Sirouri, Rachid Agkendi, Loqman Moradi, Zanyar Moradi, Bakhtiyar Mimari, Sirwan Nijwari, Ibrahim Isapour, Hosheng Rezaï, Simko Khurshidi, Saman Nessimi, Mansour Arwend, Sirwan Najad, Habib Achrafi, Ali Achrafi.

26 octobre 2013

Voir aussi sur :
http://rojhelat.info/en/?p=6524

source : Soliranparis
contact nomore@riseup.net


2) Information du 31 octobre 2013

Dix soldats iraniens tués par le PJAK

Dix gardiens de la révolution Iraniens ont été tués par les combattants du Parti pour une vie libre au Kurdistan (PJAK), en représailles à l’exécution de deux prisonniers politiques kurdes au cours du week-end dernier.

Les combattants des Forces du Kurdistan oriental (HRK), la branche armée du PJAK, principal mouvement armé et populaire kurde en Iran, ont mené attaque le 30 octobre contre les soldats iraniens dans la zone de Akhali Boralan, dans la région de Mako. Au moins dix soldats ont été tués, selon une source proche du PJAK.

Un responsable de l’armée iranienne pour la région de Mako n’a reconnu que la mort d’un soldat, parlant également de deux blessés. Des sources locales ont affirmé avoir vu neuf autres corps sans vie dans la zone de combats.

CESSEZ-LE-FEU FRAGILISE

Il s’agit de la première attaque armée du PJAK depuis le cessez-le-feu conclu en 2011. Le 28 octobre dernier, l’organisation kurde a averti le régime iranien après la pendaison de deux prisonniers politiques kurdes. « Ces attaques du régime ne resteront pas sans réponse » a déclaré le PJAK, affirmant que l’exécution de deux prisonniers kurdes ont rendu fragile le cessez-le-feu.

Le 26 octobre, le régime iranien avaient exécuté Habibollah Golparipour à la prison d’Oroumieh et Reza Ismaili-Mamedi à la prison de Salmas. Gulparipour avait été condamné à mort à l’issue d’un procès qui a duré cinq minutes en mars 2010. Arrêté en septembre 2009, il avait été déclaré coupable d’« inimitié à l’égard de Dieu » en raison de sa coopération supposée avec un groupe armé « interdit », le PJAK.

Après avoir subi de lourdes pertes dont plusieurs généraux face à la résistance du PJAK, le régime iranien avait du réclamer une trêve par des « intermédiaires » en septembre 2011. Mais officiellement, il affirmait avoir « nettoyé » les zones frontalières du nord-ouest de l’Iran. L’organisation kurde avait déclaré un cessez-le-feu pour une solution pacifique et avait rendu les corps de douze soldats iraniens à leurs familles.

La bataille qui avait duré plus de deux semaines en juillet 2011 avait fait plus de 300 morts dans les rangs de l’armée iranienne, dont dix commandants de haut rang, selon PJAK. Quelques semaines plus tard, le 2 septembre, le régime avait lancé une nouvelle attaque contre les combattants kurdes, en bombardant intensivement la région Qandil. Trois jours de combats avaient alors couté la mort de 123 soldats, dont le général de brigade Abbas Ali Jannessari.

source : Actu Kurde 31/10/2013

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