mercredi 7 janvier 2009
Le texte remarque en outre que l’attentat a eu lieu dans un climat où la presse préparait l’opinion à de telles actions en les déclarant « imminentes ». Par ailleurs cela ressemble à l’attentat quelques jours plus tôt contre un fourgon de police dans le campus de l’université de Zografou, qui lui aussi s’est produit dans une zone très surveillée et cernée.
Selon le texte ces évènements visent à créer un retour de sympathie vis-à-vis de la police.
Bref difficile à savoir et, encore une fois, ce n’est sans doute pas la question principale.
En revanche le texte prévoit une radicalisation à droite du pouvoir qui durcit encore sa « rhétorique de la répression » : il y eu 75 arrestations à Eksarhia, des tabassages dans les bistrots, la police est laissée libre d’agir.
Nous devons, ajoute le texte : « faire des textes qui parlent des personnes et de leurs besoins, de la façon dont ils sont maitres d’eux-mêmes, de la nécessité de s’éloigner de l’autoritarisme des dirigeants des partis politiques qui ignorent le besoin de se libérer de l’Etat, de la patrie et du capitalisme. Sans précipitation, mais avec des actions en faveur de notre vision de l’avenir immédiat, nous avons besoin de produire des idées et des propositions par le biais de nos réunions publiques, afin que l’auto-organisation du peuple d’en bas puisse devenir visible, viable et possible, comme il le fut pour un grand nombre en ces jours de la révolte de Décembre. Il n’y a pas d’autres moyens. »
Par ailleurs, le mouvement dans son ensemble semble particulièrement actif dans le soutien aux Palestiniens (même le PSOK en partie, ce qui n’est pas sans créer de tensions). Samedi soir, les manifestants ont marché le long de rues, avec des arrêts à la place Syntagma et à l’ambassade d’Egypte, ainsi qu’à l’ambassade des États-Unis, où ils ont tenté de franchir un barrage routier mis en place par la police anti-émeute avec MAT MAT en lançant des pierres dans la direction de la police. Le MAT a répondu avec les jets de gaz lacrymogènes et de grenades sonores, ce qui obligea les manifestants à se retirer et à se diviser en petits groupes de position dans plusieurs directions. Ce qui a provoqué le chaos du trafic dans plusieurs rues d’Athènes. Les manifestants ont mis le feu aux poubelles alors que, auparavant, ils avaient brulé des drapeaux israéliens et américains...(Athena new agency)