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[rennes] ADN et NDDL procès en appel le 28 mars

vendredi 25 mars 2011

Non à l'aménagement de nos espaces et de nos vies, à Notre-Dame-Des-Landes comme ailleurs.

Le Conseil Général de Loire-Atlantique, avec l’appui de structures privées et publiques, s’apprête a construire un aéroport pour la région Ouest. Il devra répondre aux nouveaux défis économiques. Il s’agit de faire en sorte que les régions puissent se doter d’une infrastructure leur permettant de rentrer en compétition les unes avec les autres. L’Europe étant la championne dans le domaine des services, ce sont ceux-ci qu’il faut libéraliser. Les Métropoles deviennent, alors, un outil supplémentaire pour modéliser les populations. Ainsi l’espace urbain et rural doit être rationalisé afin d’optimiser la compétitivité. Qu’il s’agisse de la production, de la culture, des loisirs, tout est mis en œuvre, pour organiser la vie sociale en vue de répondre aux flux du capitalisme actuel.
Pour parvenir à ces fins, et comme dans le cadre de l’ensemble des luttes sociales, les résistances à ce projet ont eu à subir la répression policière et judiciaire.

Le 14 janvier 2009 le conseil général a effectué des sondages géotechniques sur ce qui devrait être la future piste. Des militant-e-s ont récupéré les échantillons de terre dans le camion du laboratoire des ponts et chaussées d’Angers.
Deux des opposant-e-s ont été arrêtés puis placés en garde à vue.
Jugés à St Nazaire le 28 Avril 2009, ils ont été condamnés à 2 mois de prison avec sursis pour « vol de terre et destruction de matériel » pour l’un, et « complicité de vol de terre et rébellion » pour l’autre. Plus 2 mois de prison avec sursis pour refus de prélèvement ADN pour les deux.
Ils ont fait appel de cette décision et le procès aura lieu le lundi 28 mars 2011 à la cour d’appel de Rennes.

Comme à Tours, Lille, Rennes et partout dans l’Etat français où des militant-e-s s’opposent aux projets politiques de la classe dominante, la police et la justice interviennent pour casser la résistance et faire peur à ceux et à celles qui souhaiteraient lutter. Accroissement des lois d’exception (lutte contre le soi-disant terrorisme), renforcement des mesures sécuritaires et répressives (loi loppsi 2), fichiers STIC, JUDEX, FNAEG…
La police a aujourd’hui toute liberté pour faire un prélèvement d’ADN. Cette logique de surveillance et de contrôle de la population est une manière d’accroître d’avantage le pouvoir policier et de criminaliser toutes luttes sociales.
La surenchère sécuritaire est orchestrée par des entreprises privées spécialisées dans la génétique qui s’enrichissent avec l’aval de l’état. Ainsi à Nantes nous avons l’Institut Génétique Nantes-Atlantique (IGNA) qui est le premier laboratoire français d’empreintes génétiques automatisées spécialisé dans l’analyse de l’ADN humain dans le cadre notamment d’enquêtes judiciaires.

Nous exigeons l’abandon de toutes les poursuites et condamnations des deux inculpés
Refusons le fichage ADN et luttons contre la machine sécuritaire.
Non à l’aéroport ni ici ni ailleurs.
Solidarité avec tous et toutes les inculpé-es.

Rassemblement devant la cour d'appel Place du parlement de Bretagne à Rennes. lundi 28 mars 2011 à 14 heures

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