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Résistance à la touristification en Isère

jeudi 30 septembre 2010

Contre la touristification, les parcs de loisirs et l'aménagement capitaliste de l'espace

Pas de Center Parcs en Chambaran !

Nous sommes en 2010.
Toute la Gaule, du littoral aux montagnes, des plaines aux étangs est envahie par la spéculation immobilière et touristique, dévoreuse d’espace libre, de nature sauvage et de subventions.
Toute ? non !!

Un bois de l’Isère, le bois des Avenières, dans la forêt des Chambaran à côté de Roybon, et ses irréductibles amoureux résistent encore et toujours à l’envahisseur.

Ils vous invitent pour la troisième fois depuis le début de cette lutte à le défendre.

Le 10 octobre, soyons des centaines à montrer notre détermination à protéger ce bois contre Center Parcs et ses complices politiques, qui veulent nous en retirer la libre jouissance et le détruire au profit d’une opération de spéculation immobilière.

Venez vous y promener, chercher des champignons, du calme et de la poésie, des traces animales et autres merveilles qu’il nous offre généreusement depuis toujours.

Rendez vous à 10 heures devant l’office du tourisme de Roybon, ou au milieu du bois.

Amenez vos amis, vos familles, vos casse-croûte, vos instruments de musique, vos paniers et vos appareils photos, et partageons ensemble tout en revendiquant notre amour des forêts libres et notre détermination à les défendre, une promenade enivrante et joviale, protectrice et salvatrice, utile et militante.

Pas de Center parcs dans le Chambaran ! <br> Pas de Chambaran pour Center Parcs

L’association Pour Chambaran Sans Center Parcs

[Le plateau de Chambaran se situe à l’ouest du département de l’Isère, à la limite de la Drôme dite des Collines, aux environs de Roybon ]

Il existe un blog des opposants aux Centers Parcs
http://chambarans.unblog.fr/

Voir en ligne : chambaran sans Center park

Répondre à cette brève

4 Messages

  • Résistance à la touristification en Isère

    1er octobre 2010 10:55, par luc

    bonjour,
    la référence à ce blog est incroyable sur le site de l’OCL. ce blog représentait à un moment une réalité d’un collectif QOCP, celui -ci a éclaté suite à une divergence profonde . Le web master de ce blog est actuellement président d’une asso cytoyenne qui utilise le combat contre center parc à des vuEs électorale. Voilà c’est tout, je peux donner des éléments supplémentaires sur la page d’indymedia . Grenoble, il y avait un texte de Henri Mora membre actif de QOCP. le titre du texte : l’arbre qui cache la forêt.

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    • ce texte est publié comme une brève de la rubrique "actualité, tracts, et communiqués".
      cela veut dire que l’info nous a été envoyée et nous semble intéressante à signaler.
      Après on en pense ce qu’on en veut !

      un des webpasmaitres du site !

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    • Je ne comprends rien à cette intervention.

      Je suis la personne qui a envoyé cette info sur le site de l’OCL.
      Je la tiens d’une amie de la région et ce que je peux en voir ne me semblait pas en contradiction avec les thèses que développent certains libertaires (dont l’OCL) sur la question de l’aménagement du territoire, en particulier sur son appropriation privée dans un but de profit et dans une logique de touristification ; tout cela bien sûr grâce à l’appui du PS qui, via sa présence dans les conseils généraux et les régions, soutient et cofinance des projets du type Center Parcs développés par une boîte du genre Pierre et Vacances.

      C’est pour moi, dans la logique politique, comme ces municipalités de gauche qui cèdent le secteur des crèches à des entreprises comme People and Baby.

      Ou comme les régions gérées par le PS qui vont cofinancer les nouvelles LGV au nom de l’emploi et du développement économique des métropoles régionales.

      Maintenant que machin soit « citoyenniste », j’en sais rien, et si c’est vrai, c’est bien dommage !

      Mais sur cette question de l’appropriation grandissante de pans entiers de zones rurales pour les transformer en parcs de loisir et de tourisme, ça me semble intéressant de mettre ça sur la table.

      S’il y a des textes intéressants, critiques sur ces questions, qu’ils circulent !

      PS : Est-on sûr qu’il n’y a pas quelques vilains réformistes dans les luttes anti-LGV en Aquitaine, en Limousin, en Pays basque ?

      Au fait, QOCP : c’est quoi ?

      Amitiés

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      • suite aux affirmations, je transmet après une rencontre avec quelque membre de QOCP, je vous transmet un fragment du texte l’arbre qui cache la forêt texte distribué à la foire écologique d’un village à côté de St marcellin. lire le fragment :
        À l’aube de notre opposition à la construction d’une ville de vacances à Roybon, nos arguments paraissaient clairs. Les Quelques Opposants à Center Parcs s’étaient retrouvés sur certains accords fondamentaux dont les intentions n’étaient pas moins de s’en prendre justement à cette turbulente histoire contemporaine et à ses perspectives superflues. La plupart des opposants officiels environnementalistes et associatifs évoquaient jusqu’ici seulement quelques inquiétudes qu’ils prétendaient, par des mesures de prudence et de prévoyance à observer, pouvoir s’en affranchir en intégrant parfaitement la construction du Center Parcs dans son environnement.1 Par notre critique, nous réussissions à faire en sorte qu’ils se positionnent contre la construction de cette villes de vacances. La FRAPNA Isère, par la plume de son président Francis Meneu, déclara même que « les dossiers soumis à l’enquête publique ne répond[ai]ent pas à l’ensemble de [leurs] interrogations en matière de prise en compte des enjeux environnementaux », et à remettre en question le principe même des mesures compensatoires : « il nous semble indispensable d’avoir en tête que quelles que soient la nature et l’ambition des mesures compensatoires envisagées, la destruction d’une zone humide présente un caractère irréversible. Il est impossible de reconstituer de toutes pièces des écosystèmes qui ont mis des centaines voire des milliers d’années à se constituer [...] ».2 Il est vrai que nous avions critiqué et signalé publiquement la position inadmissible que monsieur Meneu défendait jusque-là, comme nous l’avions critiquée et signalée également aux différentes associations adhérentes à la FRAPNA Isère et aux FRAPNA Drôme et FRAPNA Rhône. Par ailleurs un article de Fabrice Nicolino dénonçait l’attitude de la FRAPNA se faisant payer 500 euros chaque fois qu’elle participait à une rencontre avec la société Autoroute du Sud de la France à propos de « mesures compensatoires » concernant un projet autoroutier.3 Cet article enfonçait le clou, si bien que la FRAPNA Isère se plaignit des « propos régulièrement outranciers de journalistes mal informés (Cf. l’article de Fabrice Nicolino dans un récent Charlie Hebdo) ou de quelques opposants (Cf. le blog d’un opposant au projet Center Parcs) qui mettent en cause sciemment le travail de négociation ardu et ingrat [qu’elle mène] dans le cadre des mesures compensatoires avec les services préfectoraux et les maîtres d’ouvrage, en [lui] reprochant injustement d’abandonner [son] combat contre ces projets ».4 Les propos outranciers des quelques opposants à Center Parcs auquel la FRAPNA fait allusion renvoient effectivement aux reproches que nous pouvions faire à monsieur Meneu qui soutenait lors d’une réunion publique à Roybon, le 14 septembre 2009 : « nous, en tant que fédération d’associations de protection de la nature et de l’environnement, nous n’avons jamais au départ voulu dire que nous sommes contre le projet de Center Parcs. Par contre nous avons dit : c’est notre rôle, c’est notre responsabilité de souligner un certain nombre d’inquiétudes [...]. »5 Nous manifestions évidemment notre désaccord vis-à-vis de cette opposition environnementaliste complaisante, puisque nous avions décidé de nous opposer, contrairement à ce que défendait monsieur Meneu, à la construction de cette ville ; nous nous trouvions sur des perspectives totalement différentes.

        Une opposition à un projet qui cherchera seulement ses justifications dans la réglementation en vigueur et dans les alternatives acceptables6 par l’administration, ne mettra jamais en question l’organisation économique, et par conséquent sociale et politique qui pourtant mène le monde à sa perte. Lorsque nous soutenions la création d’une association qui devait s’occuper essentiellement de mener une bataille juridique contre le projet, il s’agissait de nous permettre de gagner du temps afin de continuer le combat que nous menions depuis le début. Mais très vite les illusions gagnèrent les esprits : les uns envisageaient de transformer les Chambarans en un parc naturel régional, d’autres se mettaient à la recherche d’espèces protégées, tandis que d’autres encore misaient sur un bon avocat ; tous dans l’espoir de pouvoir arrêter le projet en se référant à la réglementation en vigueur. Il n’était plus question de critique sociale, ni d’agitation visant à remettre en question l’ordre établi, mais plutôt de défense de l’environnement et de convaincre les décideurs. Le monde redevenait comme par enchantement le meilleur des mondes possibles avec une législation et une réglementation qu’il suffisait de suivre et des élus sur lesquels on devait compter. L’opposition devenait présentable et optimiste, la nouvelle association arborant le sourire photogénique de circonstance et de rigueur. Les experts retrouvaient une considération, les politiques des interlocuteurs.7Tout redevenait lisse. Les catastrophes, les crises, la misère et la morosité contrôlables et par conséquent le capitalisme démocratique, le meilleur des systèmes possibles ; droites, gauches et écologistes aux rênes de la machinerie politique qui les rend nécessaires.

        L’altération de la vie en général, l’insatisfaction et la morosité ambiantes ne sauraient trouver une sortie dans l’abondance de faux besoins et de divertissements ni dans le tourisme. Elles ne sauraient non plus trouver de réponses dans une décision de justice ni dans la rationalisation des comportements humains par l’amende et la répression. Bien au contraire !
        Nous ne pouvons comprendre l’effondrement de nos relations et la fluidité de notre temps qui nous échappe, ce qui fait de la consommation et du travail des nécessités, et du territoire un espace divertissant idéalisé, sans faire une critique de la marchandise, du travail et de la société industrielle, et sans remettre la question sociale (et non simplement environnementale ou syndicale) et la poésie au centre de nos préoccupations.
        tu peux réponre à l’adresse de QOCP :
        Correspondances : Quelques opposants à Center Parcs (QoCP), 45 Montée de la Rua, 38140 Renage -­ qocp@orange.fr

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