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CAMPING CONTRE LE TGV, du 26 juillet au 1° août 2010

mercredi 14 juillet 2010

Pays Basque Sud CAMPING CONTRE LE TGV,<br> du 26 juillet au 1° août,<br> à Antzuela

Le quinzième camping contre le Train à Grande Vitesse (TGV) aura lieu cette année du 26 juillet au 1° août à Antzuela (localité de Gipuzkoa, située près de Bergara). Nous appelons à participer à ce camping dont l’objectif est de créer un espace de rencontre participatif et assembléaire, fait de débats critiques et de mobilisations contre la société capitaliste et insoutenable dans laquelle nous vivons.

Pendant une semaine se mèneront diverses activités de débats, ateliers, actions d’information et de protestation, marches en montagne et prestations musicales et théâtrales. En outre nous appelons à participer à la manifestation contre les travaux du TGV, le samedi 31 juillet, qui partira à 17h30 de la place de la mairie de Bergara jusqu’au chantier destructeur qui a commencé depuis peu près de cette commune.

Se préparent des temps difficiles, qui le seront encore plus si nous n’agissons pas et si nous faisons l’économie d’une réflexion critique. Nous ne pouvons pas rester les bras croisés face à la grave crise environnementale, sociale et économique que nous subissons. Nous croyons au contraire que les moments critiques dans lesquels nous entrons doivent nous amener à réfléchir à l’absurdité et à l’inutilité de la construction de grandes infrastructures comme le TGV, dans la mesure où l’énorme investissement d’argent public dans ces projets de fort impact écologique et social n’est pas la solution mais une cause supplémentaire du problème.

Le TGV a éveillé une contestation forte et constante dans la société basque, face à laquelle l’Etat espagnol et le Gouvernement basque ont choisi l’épreuve de force et l’imposition, criminalisant toute intention d’opposition et de résistance civile. Cependant, le panorama actuel difficile ne signifie pas que la lutte soit impossible, comme l’ont démontré la manifestation massive réalisée au mois de janvier entre Hendaye et Irun ainsi que les actions de résistance qui se sont déroulées plus tard à Zornotza et Itsasondo. Il faut donc continuer la lutte pour obtenir la paralysation du TGV ainsi que des projets aux effets catastrophiques, étant donné que les agressions contre la terre se mènent sur de nombreux fronts : que ce soit le Superport de Jaizkibel, la cimenterie à Muskiz, l’incinérateur de Zubieta, l’autoroute SuperSud, la voie rapide Durango-Besain, entre autres exemples.

Selon nous, s’opposer au TGV signifie aussi lutter pour la société dans laquelle nous voulons vivre. Il s’agit d’une lutte pour orienter la vie sociale dans une autre direction et répondre à des besoins différents, en refusant ce qui nous est imposé ainsi que les dépendances créées par l’actuelle société de gaspillage et de consommation. Aujourd’hui il s’agit d’en finir avec la passivité, d’informer, de sensibiliser, d’impulser le débat contre le développement et de rompre avec le discours manipulateur du pouvoir. Il s’agit donc d’impulser les luttes populaires pour la défense de la terre, en comptant sur la force des groupes locaux du Pays Basque et en encourageant leur coordination selon un mode assembléaire et horizontal.
Ainsi, nous continuerons à investir nos énergies dans la lutte contre le TGV selon une approche et une sensibilité antidéveloppementistes, en encourageant l’auto-organisation et en développant différentes activités de contestation, conscientisation, mobilisation, désobéissance et action directe.
Appel est à nouveau lancé à participer au camping et à la manifestation du 31.

Parce que, dans cette lutte, chaque participation, aussi minime qu’elle paraisse, est importante et indispensable.

Assemblée contre le TGV
contact
ahtez(A)sindominio[point]net

Voir en ligne : en savoir plus

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