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Comité poitevin contre la répression des mouvements sociaux (communiqué)

mercredi 10 février 2010

 {{La police nationale et la BAC poursuivent leur œuvre de harcèlement à l'encontre de jeunes militants anticapitalistes}}

Dans la nuit du 25 au 26 janvier vers 4 heures du matin, Guillaume M. se fait interpeller en bas de la rue des Trois-Rois (près de la coop) par 7 ou 8 policiers qui l’accusent d’avoir « volé »… puis seulement « déplacé » une publicité ! Il est emmené au commissariat et interrogé vers midi le 26. L’OPJ apprend alors à Guillaume qu’il a été arrêté en flagrant délit « à côté des Feuillants », et non près de la coop comme cela a été fait. Il apprend qu’il est poursuivi pour « vol d’affiche publicitaire et dégradation » (il aurait forcé le meuble urbain !).

Ainsi, quelques jours à peine après le procès de Nina S. où les accusations proférées par la BAC à son encontre ont volé en éclats, ce nouvel épisode de la série « montages policiers contre de jeunes militants » auxquels il n’est pas pardonné d’avoir animé la grève étudiante de l’hiver dernier se poursuit.

Car non seulement ces policiers, la BAC en tête, montent des dossiers de toutes pièces, mais encore ils menacent, interpellent, injurient dans la rue, de jour comme de nuit, un certain nombre de têtes qui ne leur reviennent pas ; injures sexistes évidemment, et menaces physiques qui débouchent sur des témoignages erronés destinés à faire fonctionner la machine judiciaire.

L’objectif ? Il est éminemment politique : faire peur à tous ceux et à toutes celles, jeunes surtout, qui auraient la velléité de contester l’ordre établi et les réformes en cours, en particulier dans les lycées ; s’en prendre à des militants révolutionnaires (anarchistes entre autres) qui, malgré cet acharnement et ces intimidations, décident de continuer à parler et à agir.

Les agissements de la police ont été vus de tous lors de la manifestation de samedi dernier organisée en soutien aux sans-papiers. Le comportement des policiers lors des gardes à vue est maintenant révélé publiquement !

Ces procédés ne s’inscrivent pas dans le cadre d’une spécificité poitevine, mais dans la volonté globale de l’Etat et du patronat de prévenir tout mouvement social qui pourrait (qui devrait !) se manifester contre l’offensive menée contre les classes populaires dans tous les secteurs de la vie.

Le Comité poitevin contre la répression des mouvements sociaux est déterminé à participer à l’échec de la stratégie de la peur et à tout mettre en œuvre pour que nous soyons encore plus nombreux à réagir après chaque provocation. Déterminés à laisser s’exprimer toutes les formes de contestation politique, et à y prendre part.

Rappelons quelques échéances :

vendredi 19 février à 9 heures : rendu de l’appel du procès du 10 octobre ;

samedi 20 février à partir de 14 heures : conférence et concert de soutien de Sarah et Angel concernant leur procès pour refus de prélèvement d’ADN – procès qui aura lieu : mardi 23 février à 16 heures ;

jeudi 4 mars à 14 heures : procès de Guillaume M. ;

jeudi 11 mars à 9 heures : rendu du procès en appel de Nina S.

Par ailleurs, le Comité poitevin contre la répression des mouvements sociaux précisera tous ces points en apportant d’autres témoignages lors d’une conférence de presse lundi 15 février à 14 heures salle Timbaud.

Comité poitevin contre la répression des mouvements sociaux

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