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Grèce – communiqué de l’école polytechnique d’Athène - Lundi 8 au soir

mardi 9 décembre 2008

L’Etat tue !

 
Le samedi Décembre 6, 2008, Alexandros Grigoropoulos, 15 ans, camarade, a été assassiné de sang-froid, avec une balle dans la poitrine par un flic dans le quartier Exarchia.

 
Contrairement aux affirmations de politiciens et de journalistes qui sont complices de l’assassinat, ce n’était pas un « incident isolé », mais une manifestation de la répression étatique qui systématiquement et de manière organisée cibles ceux qui résistent, ceux qui se révoltent, les anarchistes et les antiautoritaires.
C’est le point culminant du terrorisme d’État qui s’est exprimé avec l’amélioration du rôle des mécanismes de répression, leur armement continue, l’augmentation du niveau de la violence utilisée, avec la doctrine de la "tolérance zéro", avec la diffamation des médias de propagande, qui incrimine ceux qui se battent contre l’autorité.
Ce sont ces conditions qui préparent le terrain pour l’intensification de la répression, en essayant de créer un consensus social, puis l’armement par l’état des assassins en uniforme !
La violence exercée à l’égard des personnes dans le secteur social et de la lutte de classe est exemplaire en vue de la soumission, en tant que châtiment exemplaire, destinée à semer la peur.
Il fait partie de l’ensemble de l’attaque de l’État et les patrons contre l’ensemble de la société, afin d’imposer des conditions plus strictes d’exploitation et d’oppression, de consolider le contrôle et la répression. De l’école et les universités à l’esclavage entraînant avec la mort de centaines de travailleurs dans de soi-disant « accidents de travail" et à la pauvreté englobant un grand nombre de la population ... À partir du champs de mines dans les frontières, les pogroms et les meurtres des immigrants et des réfugiés aux nombreux "suicides" dans les prisons et les commissariats de police des coups de feu" dela police à la répression violente des résistances locales, la démocratie montre ses dents !

 
Dès le premier moment après le meurtre d’Alexandre, des manifestations spontanées et des émeutes ont éclaté au coeur d’Athènes, l’École Polytechnique, le Conseil économique et les écoles de droit sont occupés et les attaques contre l’Etat capitaliste et les objectifs ont lieu dans différents quartiers et dans le centre ville. Manifestations, attaques et des affrontements éclatent à Thessalonique, Patras, Volos, Héraklion et La Canée en Crète, en Giannena, à Komotini et de nombreuses autres villes. À Athènes, dans la rue Patission – près de l’Ecole polytechnique et l’Ecole-économique des affrontements toute la nuit dernière. En dehors de l’Ecole polytechnique la police anti-émeute faire usage de balles en plastique.
 

Le dimanche la 7e Décembre, des milliers de personnes en vue de démontrer le siège de la police à Athènes, en attaquant la police anti-émeute. Les affrontements de la propagation des tensions sans précédent dans les rues de la ville, jusqu’à tard dans la nuit. De nombreux manifestants sont blessés et un certain nombre d’entre eux sont arrêtés.

 
 
Nous continuons l’occupation de l’Ecole Polytechnique qui a débuté le samedi soir, la création d’un espace pour tous ceux qui luttent pour rassembler, et un accent plus permanent de la résistance dans la ville.
 

Dans les barricades, les occupations de l’université, les manifestations et les assemblées nous gardons vivante la mémoire d’Alexandre, mais aussi celle de Michalis Kaltezas et de tous les camarades qui ont été assassinés par l’État, pour le renforcement de la lutte pour un monde sans maîtres et des esclaves , Sans police ni armées, sans prisons ni frontières.

 
Les balles des assassins en uniforme, les arrestations et les passages à tabac de manifestants, les gaz chimiques guerre lancée par les forces de police, non seulement ne parvient pas à imposer la peur et de silence, mais ils deviennent pour la population la raison de soulever le terrorisme d’État contre les cris de la lutte pour la liberté, à abandonner la peur et à répondre de plus en plus et de plus chaque jour dans les rues de la révolte.
Le terrorisme d’État ne doivent pas passer !

 
Libération immédiate de tous les arrêtés dans les événements du samedi et du dimanche (7-8 décembre).

 
Nous envoyons notre solidarité à tous d’occupation des universités, la démonstration et des affrontements avec les assassins de l’état dans tout le pays.
 L’Occupation de l’Université Polytechnique d’Athènes

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