mercredi 11 novembre 2009
de Juana Doña
traduit par Ángeles Muñoz
avec la collaboration de Sara Albert
Le récit
Madrid, février 1939. La Guerre d’Espagne touche à sa fin. Leonor va connaître l’exode, la torture, la condamnation à mort, et les longues années de prison...
L’horreur quotidienne de l’univers carcéral franquiste tel que l’ont vécu des milliers de femmes et d’enfants est décrite ici par Juana Doña avec un réalisme sans concession et sans complaisance. Ce livre est son témoignage.
Écrit en 1967, publié seulement après la mort du dictateur, cet ouvrage,
premier témoignage de femme sur les prisons franquistes, est devenu
une référence indispensable pour pénétrer au cœur de la violence de la
dictature de Franco.
L’auteure
Dernière femme condamnée à mort en Espagne, Juana Doña était, pour son ami l’écrivain Manuel Vázquez Montalbán, la « seconde dame du communisme espagnol », après la Pasionaria.
Née en 1918, à Madrid, Juana Doña entre aux Jeunesses communistes à 15 ans. Elle prend part à la défense de Madrid pendant la guerre civile avec celui qui allait devenir son mari, Eugenio Mesón, fusillé suite à un conseil de guerre franquiste en 1942. Arrêtée et soupçonnée d’un attentat contre l’ambassade d’Argentine, elle est condamnée à mort, sans preuves, en 1947. Suite à l’intervention d’Eva Perón, de visite à Madrid, sa peine est
commuée : elle est condamnée à trente ans de réclusion. Elle restera en prison pendant près de vingt ans.
Éditions Aden, 44 rue Antoine Bréart, 1060 Bruxelles - 0032 2 534 46 61
en librairie le 13 novembre