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Rouillan et Cipriani toujours embastillés

mardi 3 novembre 2009

LIBERTE POUR GEORGES CIPRIANI ET JEAN-MARC ROUILLAN !

Georges Cipriani et Jean-Marc Rouillan sont toujours en prison depuis bientôt 23 ans, bien qu’ayant accompli leur peine de sûreté depuis 2005.

Jean-Marc Rouillan : il y a un an, après une manipulation médiatique, un jugement révoquait sa semi-liberté à la veille de sa libération conditionnelle. Au printemps dernier, à la suite d’une détérioration de sa santé, une maladie grave, rare et évolutive, était diagnostiquée, dont le traitement, expérimental, ne peut légalement être administré en prison. Durant des mois, à la prison des Baumettes, Jean-Marc a été laissé sans soins adaptés.

Le 27 octobre, Jean-Marc a été transféré… au centre de détention de Muret, près de Toulouse, alors même que la justice venait d’évoquer un transfert en Région parisienne afin d’y être soigné par des médecins de la Pitié-Salpétrière spécialistes du syndrome de Chester-Erdheim.

Jean-Marc va-t-il enfin bénéficier d’un traitement efficace de sa maladie, ou bien la justice attend-elle que de graves complications dégradent encore sa santé ? Si son maintien en prison l’empêche d’être soigné, qu’on lui applique la loi Kouchner ! Et qu’on cesse de s’acharner à le priver du droit d’une libération conditionnelle : cela va bientôt faire un an qu’elle aurait dû lui être accordée. Jean-Marc Rouillan doit être libéré !

Voici l’adresse où l’on peut dorénavant lui écrire (n’oubliez pas de joindre une enveloppe timbrée à votre adresse si vous souhaitez une réponse) :

Jean-Marc Rouillan
Ecrou 9496 A109
Centre de détention de Muret route de Seysses
31600 MURET.

Georges Cipriani  : le 30 avril dernier, un jugement lui avait accordé un régime de semi-liberté d’un an. Mais, sur appel du parquet, des juges ont infirmé cette décision le 20 août, découvrant après 22 mois de procédure que le dossier de Georges n’était soi-disant pas recevable, lui reprochant de ne pas renier son engagement politique et de persister à se définir comme prisonnier d’Action directe. Comme si ce n’était pas cette identité politique assumée qui lui avait valu de passer ces 22 années enfermé, qui lui avait donc permis de résister à cet anéantissement carcéral qui se poursuit. Une nouvelle demande de libération conditionnelle a été déposée : nous voulons qu’elle soit examinée au plus vite. Georges Cipriani doit être libéré !

Pour continuer à exiger la libération de Georges et de Jean-Marc, militants d’Action directe encore emprisonnés, pour que Jean-Marc soit sérieusement soigné, nous vous appelons à participer, comme chaque premier jeudi du mois depuis si longtemps, au

RASSEMBLEMENT<br> Jeudi 5 novembre, de 18 h à 19 h<br> en face de la direction de l'Administration pénitentiaire<br> carrefour rue de la Verrerie - rue du Renard<br> (Paris 4e - métro L1-L11 Hôtel-de-Ville)

Collectif « Ne laissons pas faire ! »

Appel pour Marseille :

Les « camarades et groupes de défense et de soutien aux militants d’Action Directe emprisonnés » et tous ceux qui voudront répondre à cet appel se réuniront autour du thème « Histoire sans parole » le 21 novembre 2009, à 15h30

à Equitable Café 15 Cours Julien Marseille 6e

Voir en ligne : Ne laissons pas faire

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