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Un patron séquestré dans une usine du Loiret

mardi 6 octobre 2009

Un patron séquestré dans une usine du Loiret

Nous constations dans Courant Alternatif d’octobre qu’il y avait un recul par rapport à il y a quelque années concernant les sommes demandées par les salariés pour accepter les plans sociaux. Nous comparions par exemple ce que les Fabris réclamaient (30 000) avec ce qu’avaient obtenu les ouvriers de la Chiers il y a plus de 20 ans.
Eh bien, sans doute piqués au vif par nos remarques ( !) les salariés de Rohm and Hass ont eu à cœur de nous démentir.

Trois jours avant le comité central d’entreprise prévu à Paris jeudi et vendredi prochains, les salariés, en assemblée générale, ont décidé de réclamer l’ouverture d’un plan social spécifique au site, condamné au 31 décembre 2010, et une prime "spéciale préjudice" de 100.000 euros par salarié. 97 emplois sont concernés par le plan de licenciement national annoncé par l’entreprise de chimie : 79 licenciements et 11 mutations à Paris, les sept autres postes étant des contrats d’apprentissage.

Première nuit de séquestration pour le directeur de l’usine chimique Rohm and Hass à Semoy dans le Loiret. Trois jours avant le comité central d’entreprise prévu à Paris jeudi et vendredi prochains, les salariés, en assemblée générale, ont décidé de réclamer l’ouverture d’un plan social spécifique au site, condamné au 31 décembre 2010, et une prime "spéciale préjudice" de 100.000 euros par salarié. 97 emplois sont concernés par le plan de licenciement national annoncé par l’entreprise de chimie : 79 licenciements et 11 mutations à Paris, les sept autres postes étant des contrats d’apprentissage.

Le directeur est retenu depuis hier après-midi par ses salariés, qui protestent contre la fermeture programmée du site en 2010 et réclament une prime spéciale de "100.000 euros par personne".

L’usine, qui emploie 97 personnes, est spécialisée dans la fabrication d’adhésifs spéciaux pour l’automobile et l’emballage. Elle appartient à un groupe américain Dow Chimical, qui a annoncé mi-juillet sa fermeture, et le reclassement d’une dizaine d’employés seulement.

Depuis, les salariés multiplient les actions pour obtenir un plan social digne de ce nom. Ils ont bloqué l’usine pendant deux semaines cet été. Ils estiment que le site est rentable, donc sa fermeture injuste.
C’est pourquoi ils réclament cette prime préjudice spéciale Semoy de 100.000 euros par salarié. Ils avaient donné jusqu’à hier après-midi à leur direction pour donner une réponse. Un CCE est prévu en fin de semaine, mais les salariés espèrent la venue aujourd’hui du PDG France de leur maison mère américaine.

France info, La NR et autres

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