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L’Egregore du 04 octobre 2010

mardi 5 octobre 2010, par OCL Reims

No Border<br> Mouvement Social


Des liens utiles :
http://www.7septembre2010.fr/
http://www.noborder.org/


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1 Message

  • par rapport au no border camp de bruxelles

    11 octobre 2010 01:20, par Stefan

    Bonjour camarades anarchistes-communistes

    d’abord juste une correction relative au parlement européen : celui-ci ne siège que 12 fois par an à Strasbourg et le reste du temps c’est à Bruxelles.

    La répression a été sévère et disproportionnée mais s’est faite dans l’oeuf : préventivement, dixit la police et la télé. Malheureusement, l’on a su très vite qu’à la sortie du camp, les flics ratissaient et arrêtaient mais ca n’a pas empêché les gens d’aller en toute insouciance à la manif du mercredi 29(l’inoffensive euromanif)...et de se faire arrêter (250 personnes).

    La centaine de personnes qui avait quand même pu s’y rendre s’est retrouvée dans une drôle de situation, une centaine face à des flics en nombre impressionnant dont les ordres étaient clairement de détruire le groupe (d’abord l’empêcher de partir, puis vu que le groupe s’était réfugié à l’intérieur du cortège, l’isoler et l’attaquer pour le disloquer dès que possible).
    Ceux qui avaient réussi à échapper à la fureur policière sans pour autant aller se planquer n’auront pas forcément passé les barrages un peu plus en avant dont le but semblait d’éradiquer les derniers éléments. Au cas où toujours !

    Le vendredi, une manif (interdite) a envoyé pour 12h encore (délai de l’arrestation administrative) ceux qui n’avaient pas renoncé à se jeter dans les filets tendus (250 personnes pêchés par très petits groupes).

    On peut - et mieux vaudrait - se poser la question essentielle de l’utilité d’aller se jeter dans la gueule du loup. S’il s’agit de propager des idées ou une thèse, mieux ne vaut-il pas se cacher de la police et chercher à agir auprès des quidams qu’il faut sinon convaincre au minimum sensibiliser à la question (ici : des frontières, des rapport de genres et plus généralement du mode capitaliste d’exploitation des hommes et des ressources - car c’est ça l’idée du mouvement no border si je ne m’abuse).

    Je ressens donc une double amertume après cette semaine : la geste policière (mais au moins les choses sont claires. La Belgique voulait-elle montrer à l’Europe qu’elle était prête pour la Grande répression qui pointe à l’horizon tout proche ?)
    Mais une amertume plus grande encore pour la façon dont on a envisagé cette semaine d’actions (sans non plus réduire une semaine d’actions à ces manifs). Le bilan politique : plus de coups dans la gueule que d’actions réussies, moins de brèches ouvertes et de contacts crées que d’entre soi.

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