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Paris 21 mars

marche pour la dignité et la justice

mercredi 11 janvier 2017, par admi2

Le 19 mars aura lieu à Paris une marche pour la dignité et la justice à l’appel de familles victimes de la violence raciste d’Etat. Cette date a été choisie pour faire un trait d’union entre la journée internationale contre les violences policières (14 mars) et la journée internationale contre le racisme (21 mars). Il y aura des marches le même jour sur le même thème dans d’autres pays. Cette initiative est importante, elle fait le lien entre les victimes des crimes policiers, les victimes de la répression contre le mouvement social, la posture guerrière de l’état français et les violences sociales en général. Elle est importante aussi à cause du contexte inquiétant que nous sommes en train de vivre.

OCL


Le 19 mars, une Marche pour la Justice et la Dignité

Un par mois. C’est, en moyenne, le nombre de pères, de frères, de fils que nous perdons à cause de la brutalité des forces de l’ordre. Une brutalité qui prend plusieurs formes : des techniques de pliage qui conduisent à l’asphyxie des victimes aux coups de poings, de balles ou de Taser qui, dans les pires des cas, s’avèrent mortels.

Régulièrement depuis plus de 40 ans, les nôtres sont ainsi tués par l’État Français, aux mains de ceux que l’on appelle ironiquement les "gardiens de la paix". Régulièrement depuis plus de 40 ans, c’est l’impunité la plus abjecte et les campagnes de criminalisation qui répondent aux mobilisations de celles et ceux qui réclament vérité et justice pour leurs morts. L’acharnement policier, judiciaire et politique contre la famille Traoré, à qui nous exprimons toute notre solidarité, en est la preuve. À chaque fois, c’est la même histoire.

La répression qui nous vise, nous familles de victimes, s’est accentuée sous le régime de l’état d’urgence. Tous les abus sont devenus possibles, avec leurs lots de conséquences tragiques. Ce n’est plus la police qui s’adapte à la loi, c’est la loi qui s’adapte à la police… Et nous sommes loin d’être les seuls à avoir été visés par le renforcement des dispositifs sécuritaires et des violences d’État. En 2015, le gouvernement a déclaré une véritable guerre intérieure : il a traqué les migrants et ceux qui les défendent, poursuivi la traditionnelle répression des « Noirs », des « Arabes », des « Rroms » et plus généralement des quartiers populaires, ciblé les « Musulmans » notamment via des perquisitions, des assignations à résidence et des fermetures de mosquées totalement arbitraires…À cela s’ajoute la querre sociale qu’ont menée Valls et consors, notamment dans le cadre de la mobilisation contre la loi travail. Face aux résistances des quartiers populaires et du mouvement social, on a vu les violences se déchainer en touchant des catégories jusqu’ici protégées.

Les attentas terribles que nous avons connus en 2015 et en 2016 sont venus renforcer l’arsenal sécuritaire alors qu’ils sont la conséquence directe de la politique guerrière que la France et ses alliés mènent à l’étranger. L’État Français, qui pèse toujours de tout son poids sur les peuples qu’il domine comme en Afrique, prolonge cette politique au Proche-Orient tout comme il entérine l’occupation de la Palestine. Sa "lutte contre le terrorisme" ressemble surtout à une agression permanente contre des peuples innocents. C’est, entre autres, ce qui nourrit la crise humanitaire des réfugiés, traités cyniquement comme une menace potentiellement "terroriste". C’est le serpent qui se mord la queue : le climat de guerre intérieure permet de justifier le contrôle toujours plus brutal de la population et délivre un permis de violence aux forces de l’ordre qui répriment toutes les gueules qui ne lui reviennent pas et tous ceux qui, des familles de victimes aux manifestants contre la loi travail en passant par les militants des quartiers populaires à la ZAD, osent s’organiser contre l’État, réclamer justice et affirmer leur Dignité.

Nous sommes tous concernés !

La campagne présidentielle ne va rien arranger. Au contraire. Presque chaque nouvelle déclaration est une insulte faite à nos combats, à nos préoccupations et à nos urgences.

Parce que nous ne nous soumettrons pas à l’arbitraire du pouvoir,
Parce que les mots "justice" et "dignité" ont encore un sens pour nous,
Parce que nous pensons qu’il est primordial de nous organiser, ensemble, pour lutter contre la guerre faite aux pauvres, aux migrants, aux descendants de colonisés,
Nous appelons tout-e-s celles et ceux qui se sentent concernés par ces sujets à nous rejoindre dans toutes les initiatives à venir (voir calendrier au bas de la page) et à participer très largement à la Marche pour la Justice et la Dignité qui aura lieu le dimanche 19 mars 2017 à Paris.Contre la hogra, contre l’humiliation, contre le racisme et les violences policières, contre les guerres lâches faites en notre nom contre des peuples qui ne nous ont rien fait.

Retrouvons espoir, force et unité pour faire bloc ensemble au nom de la Justice et de la Dignité.

Premières familles signataires :

Famille de Lahoucine Ait Omghar - Famille d’Amine Bentounsi - Famille de Hocine Bouras - Famille d’Abdoulaye Camara - Famille de Lamine Dieng - Famille de Wissam El Yamni - Famille d’Amadou Koumé - Famille de Mourad Touat - Famille d’Ali Ziri

Avec le soutien de :

Comité Vérité et Justice pour Lamine Dieng - Comité Vérité et Justice pour Mamadou Marega - Comité Vérité et Justice pour Abou Bakari Tandia

Signatures collectives

Action-antifasciste Paris-Banlieue (AFA) - Association pour l’Intégration et l’Invention Républicaines (AIIR) - Association Black is really beautiful - Association Égalité Toulouse Mirail - Association Femmes plurielles - Association KÂLÎ - Association des Travailleurs Maghrébins de France (ATMF) - Assemblée des Blessés, des Familles et des Collectifs contre les violences policières - Brigade Anti Négrophobie (BAN) - Bruxelles Panthères - Candidaturas d’Unitat Popular (CUP - Espagne) - Centre d’études postcoloniales de Lyon - CGT-Culture Cité Nationale de l’Histoire de l’Immigration - Collectif Parisien pour la Protection des Jeunes et Mineurs Isolés Étrangers (CPMJIE) -Comité contre les violences policières à Pantin - Convergence Citoyenne Ivryenne (CCI) - CRI Rouge - - Fondation Frantz Fanon - Front antiraciste alsacien - IJAN (Argentina) - IJAN International - LKP - London Campaign Against Police and State (Grande-Bretagne) - Marche des Femmes pour la Dignité (MAFED) - Mwasi - Organisation Communiste Libertaire (Paris) - Plateforme de la voix des prisonniers - Parti des Indigènes de la République (PIR) - Sortir du colonialisme - Union des Démocrates Musulmans de France (UDMF) - Union Juive Française pour la Paix (UJFP) - Urgence Notre Police Assassine (UNPA)

Signatures individuelles :

Hamé, du groupe La Rumeur (artiste) - Kery James (artiste) - Youssoupha (artiste) - Opal Tometi (co-fondatrice de Black Lives Matter et Executive Director of Black Alliance for Just Immigration-BAJI) - Eli Domota (LKP) -

Et par ordre alphabétique :

Djamel Attalah (marcheur de 83) - Rachid Bouchareb (réalisateur) - Houria Bouteldja (PIR) - Pierre Cours-Salies (Sociologue, professeur émérite Paris 8, Membre d’Ensemble !) - Gerty Dambury (écrivaine) - Rokhaya Diallo (auteure et réalisatrice) - Eva Doumbia (artiste) - Mireille Fanon Mendès-France (Fondation Frantz Fanon et experte ONU) - Alain Gresh (journaliste) - Nacira Guénif-Souilamas (sociologue) - Olivier Le Cour Grandmaison (universitaire) - Philippe Marlière (universitaire) - Océane Rosemarie (comédienne) - Saadane Sadgui (Co-fondateur des JALB et du MIB) - Omar Slaouti (membre du collectif Ali Ziri), Odile Tobner (auteure de "Du racisme français) - Enzo Traverso (universitaire) - Françoise Vergès (politologue) - Catherine Wihtol de Wenden (universitaire)

Signatures internationales :

Jabir Puar (Associate Professor, Women’s and Gender Studies, Rutgers University, USA), Jin Haritaworn (professor, University of Toronto), Rabab Abdulhadi (Director, Arab and Muslim Ethnicities and Diasporas (AMED) Initiative, Race and Resistance Studies, San Francisco State University, USA) , Inderpal Grewal (professor, Yale University, USA), France Winddance Twine (professor, Sociology, University of California, Santa Barbara, USA), Minoo Moallem (professor, Department of Gender and Women’s Studies, University of California, Berkeley, USA), Sirma Bilge (Associate Professor, Sociology Department, Université de Montréal), Lisa Duggan (Professor of Social & Cultural Analysis, NYU, USA), Nelson Maldonado-Torres (Associate Professor, Latino and Caribbean Studies, and Comparative Literature, Rutgers University, New Brunswick, NJ USA), Paola Bacchetta (professor, Berkeley), Hatem Bazian (director, Islamophobia Documentation Center, and lecturer, University of California, Berkeley, USA), Huma Dar (Co-founder, Muslim Identities and Cultures, and lecturer, Race & Resistance Studies, Department of Ethnic Studies, San Fransisco State University, USA), Malkia Cyril (Black Lives Matter, Bay Area, California, USA) Dina M Siddiqi, (professor, Anthropology, BRAC University, Bangladesh), Cheba Chhachhi, Artist, New Delhi, India, Kavita Krishnan, women’s rights activist, Delhi, India, Carla Trujillo, novelist, also Assistant Dean, UC Berkeley, USA, Donna Murch, Associate Professor, Rutgers University, New Brunswick, New Jersey, USA, Ramon Grosfoguel, professor, UC Berkeley - Stefan Kipfer (York University, Canada)

Si vous êtes une organisation et que vous souhaitez signer cet appel, merci d’envoyer un mail à marche19mars@gmail.com

Vous pouvez aussi signer l’appel à titre individuel : https://www.change.org/p/france-fin...

Calendrier (dates confirmées à ce jour) :

6 & 7 janvier 2017, à Clermont-Ferrand : Soirée-débat puis rassemblement pour Wissam El Yamni

4 mars 2017, Paris 10e : marche pour Amadou Koumé, mort dans un commissariat en 2015

6 au 10 mars 2017, Cour d’appel de Paris : procès en appel du policier qui a tué Amine Bentounsi d’une balle dans le dos en 2012.

19 mars 2017, Paris : Marche pour la Justice et la Dignité

17 juin 2017, Paris 20e : marche pour Lamine Dieng, mort dans un fourgon de police en 2007

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4 Messages

  • marche pour la dignité et la justice

    23 janvier 2017 21:27, par un

    Parti des Indigènes de la République (PIR)

    un groupe qui promeut l’idee de race.

    ce n’est pas parce qu’on est non-blanc que tout est beau

    lire "Les Blancs, les Juifs et nous" de la porte-parole du parti, Houria Bouteldja et gerber

    je m’etonne que l’ocl puisse faire la promotion de l’extrème droite, fusse-t-elle non blanche !

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    • marche pour la dignité et la justice 27 janvier 2017 21:15, par sylvie

      Quelles que soient nos divergences avec le PIR, quelles que soient les conneries qu’a éventuellement pu écrire Houria Bouteldja (je n’ai pas lu son bouquin), le PIR n’est certainement pas d’extrême droite. L’extrême droite a ses propres partis et ses propres associations, beaucoup mieux implantées que le PIR, et c’est la mouvance intégriste, qui n’a rien à voir.

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      • Syndicalistes, nous marcherons le 19 mars

        21 févr. 2017

        Syndicalistes nous prendrons part à la Marche du 19 mars pour la justice et la dignité. Pourquoi ? Parce que nous n’entendons pas séparer antiracisme et question sociale. Une tribune signée par des militant.e.s CGT, SUD-Solidaires, CNT-SO, FSU.

        Aujourd’hui, qu’il s’agisse d’islamophobie, d’antisémitisme, de négrophobie, de rromophobie, de stigmatisations anti-asiatiques… le racisme sous toutes ses formes prospère, nourri de dizaines d’années de politiques d’État réactionnaires et antisociales et puisant aux sources d’une domination coloniale et néo-coloniale passée et présente.

        Aujourd’hui les discriminations, les stigmatisations, les violences, notamment policières (pouvant conduire jusqu’à la mort) frappent au quotidien jeunes et moins jeunes racisé.e.s dans les quartiers populaires.

        Ce ne sont pas des « dérapages », des « bavures », mais bien la conséquence d’un racisme systématisé et banalisé. L’islamophobie tient une place particulière dans ce sinistre concert. Propagée par une stratégie consciente de l’extrême droite occidentale, elle s’appuie sur l’idée nauséabonde de « choc des civilisations » qui a favorisé les gains électoraux, de Le Pen à Trump.

        Mais elle ne se cantonne pas à l’extrême droite : dès 1983 on a vu des ministres socialistes dénoncer les grèves des ouvriers de l’automobile en les accusant d’être manipulées par des« musulmans, des chiites, des religieux », les grévistes étant pour la plupart des travailleurs immigrés.

        C’est pourtant pour leurs droits d’ouvriers et leurs salaires qu’ils se battaient. Elle est devenue un invariant des diversions d’État face aux mobilisations sociales : depuis 2003, il n’est pas de mouvement social qui ne soit immanquablement suivi d’une affaire du « voile » ou du « burkini », orchestrée pour l’occasion en psychodrame national.

        Nous voulons le dire ici avec force : le racisme, dans toutes ses dimensions, contribue à diviser toutes celles et tous ceux qui subissent une société d’injustice fondée sur la domination d’une classe sociale qui organise et profite du système capitaliste sur une autre qui produit les richesses et fait fonctionner la société quotidiennement par son travail.

        Si les discriminations ne se réduisent pas à la domination sociale, elles s’articulent à celle-ci pour la renforcer. Combat social et antiraciste, loin d’être antagoniques, doivent se nourrir l’un l’autre. Il n’y a pas de place pour les divisions racistes dans nos luttes et nos résistances, et nous devons nous y opposer partout où elles se manifestent. Les alternatives élaborées dans nos mobilisations portent la revendication de l’égalité.

        Sur les lieux de travail nous combattons les discriminations et mesures racistes. Bien des travailleurs et travailleuses racisé.e.s s’organisent d’ailleurs syndicalement. Nous sommes de longue date au côté des travailleurs et travailleuses sans papiers et dans les réseaux de solidarité avec les réfugié.e.s. Dans la société, dans les quartiers populaires, l’auto-organisation des victimes du racisme progresse. Les organisations syndicales n’ont pas à s’y substituer, mais elles doivent activement la soutenir. Les mobilisations pour la justice et la vérité pour Adama Traoré, pour la justice pour Théo Luhaka, ne faiblissent pas. La marche pour la justice et la dignité du 19 mars, initiée par les familles des victimes de violences policières est maintenant appelée par de nombreuses organisations. Une force, un front antiraciste et social peut se dessiner, c’est en tout cas une urgence à laquelle il faut s’atteler. Les syndicalistes doivent pour cela prendre une part active à la réussite de cette marche.

        Parce que notre syndicalisme ne s’arrête pas aux portes des services et des entreprises mais qu’il porte résolument en lui une autre société, où l’égalité n’est pas négociable.

        Nous marcherons le 19 mars.

        Verveine Angeli (Solidaires), Jean-Baptiste Boissy (Fédération des sociétés d’études CGT), Matthieu Brabant (Ferc-CGT), Annick Coupé (Solidaires), Laurence De Cock (Snes-FSU), Fabien Delmotte (CNT-SO), Gaëlle Differ (Secrétaire fédérale SUD PTT), Hervé Falcetta (CGT Construction Bois Ameublement Toulouse), Anaïs Flores (SUD éducation 93), Guillaume Goutte (Syndicat des correcteurs CGT), Jean-Yves Lesage (Syndicat du Livre CGT), Alexis Louvet (CGT RATP Bus), Hugo Reis (Secrétaire fédéral SUD PTT), Théo Roumier (Solidaires Loiret)

        Pour nous contacter ou nous rejoindre : syndicalistes19mars@gmail.com

        Toutes les informations sur la Marche du 19 mars pour la justice et la dignité sur le blog dédié : Le blog de Marche19mars | Le Club de Mediapart : https://blogs.mediapart.fr/marche19...

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        • Appel depuis les territoires en lutte de la ZAD de Notre Dame des Landes et de Bure à soutenir et rejoindre la marche pour la Justice et la Dignité.

          vendredi 24 février 2017

          Le 19 mars prochain plusieurs familles ayant perdu un des leurs tué par la Police appellent à une marche pour la justice et la dignité, contre le racisme, les violences policières, la hogra et la chasse aux migrant-es. Alors que l’état d’urgence permet d’aller toujours plus loin dans l’encadrement et la légitimation du racisme systémique, les violences et humiliations infligées aux populations racisé-es et dans les quartiers populaires sont quotidiennes : contrôles au faciès, insultes, coups, perquisitions, et assignations à résidence. C’est une véritable guerre de basse intensité qui s’organise, dans le droit héritage des techniques de maintien de l’ordre colonial. Cette guerre que mène l’État français contre une partie de la population est aussi meurtrière : un mort par mois, c’est le nombre moyen de victimes de la police, dans leur très grande majorité racisées.

          Or, la plupart des policiers responsables demeurent impunis, et l’assemblée nationale vient même d’adopter un projet de loi « assouplissant » les conditions d’usage de leurs armes, leur garantissant par là un véritable permis de tuer, et les mettant définitivement à l’abri des conséquences de leurs crimes racistes. On voit des familles se battre depuis des années sans que justice ne leur soit rendue : les non lieux tombent du coté des meurtriers en uniforme tandis que la répression s’abat sur celles et ceux qui organisent leur défense, comme ç’a été le cas pour la famille Traoré. Plus récemment encore, les tentatives du gouvernement de minimiser l’agression de Théo à Aulnay Sous Bois, la négation de son caractère raciste comme la répression systématique des manifestations de soutien qui y font suite sont une preuve supplémentaire de la volonté de rendre invisibles ces réalités.

          Depuis nos territoires en lutte nous avons choisi de nous organiser pour soutenir et rejoindre la marche. Pour la plupart d’entre « nous »(*), nos luttes nous exposent bien à une répression grandissante, que l’état d’urgence vient également faciliter, mais nous risquons bien moins nos vies, et si c’est le cas, ce n’est pas pour ce que nous sommes, mais pour ce que nous faisons. Nous luttons contre ce monde, pour en finir avec les systèmes d’oppressions et cela implique d’abattre le racisme en soutenant l’organisation des premièr-es concerné-es. Non pas pour les aider, mais, pour reprendre les mots de Lilla Watson, militante aborigène, parce que nos libérations sont liées.

          Aussi, nous nous rendrons à la marche pour la Justice et la Dignité, et appelons massivement les personnes qui nous soutiennent à en faire autant.

          Rendez-vous le 19 mars !

          Des habitant-e-s de la Zad et la réunion des habitant-es du 16 février 2017

          Des habitant-e-s de Bure

          (*) à l’exception de Rémi Fraisse, dans lequel « nous » pourrions nous retrouver parce qu’il était militant, écologiste et blanc, ce ne sont majoritairement pas « les nôtres » qui sont tués régulièrement : nos luttes sont majoritairement blanches et la lutte contre le racisme y est encore trop minoritaire. Mais ce ne sont pas non plus des espaces totalement blancs, et nous ne voudrions pas rendre invisibles celles et ceux, dans nos luttes, qui souffrent de racisme systémique.

          • - - - - - - - -

          Plus d’infos sur la marche : https://blogs.mediapart.fr/marche19...

          Source : http://zad.nadir.org/spip.php?artic...

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