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LE RÉFÉRENDUM COMME ANALYSEUR SOCIAL

vendredi 1er juillet 2005, par Courant Alternatif

Les résultats du référendum sur la constitution européenne ont démenti une escroquerie intellectuelle, largement entretenue depuis quelques décennies, selon laquelle les classes sociales n’auraient plus de réalité tangible, et nous serions entrés dans une société plus ou moins uniformisée, simplement composée de strates poreuses et perméables entre elles et dont les différences s’estomperaient progressivement.


Le rêve, caressé depuis Giscard d’Estaing par bon nombre de politiciens, de sociologues et d’analystes de cour, d’une France transformée en une énorme classe moyenne s’est effondré brutalement et bruyamment.
On avait beau savoir que la réalité était tout autre, elle ne parvenait pas à être admise ouvertement par le plus grand nombre avant que l’analyse des résultats de ce référendum ne la fasse apparaître au grand jour, telle une étude sociologique grandeur nature.

Les classes sociales toujours bien présentes

C’est une tradition bien établie parmi les thuriféraires de l’ordre capitaliste de considérer que la lutte des classes est un mythe sans fondement puisque les classes sociales elles-mêmes n’existeraient plus : le développement économique, les technologies nouvelles, bref la « modernité » auraient détruit ces structures archaïques pour les remplacer par un monde dans lequel n’existent que des êtres humains qui se concurrenceraient les uns les autres pour le plus grand bien de la démocratie, de l’égalité des chances, donc du progrès et de la reproduction à l’infini de cette « modernité ». Ce n’est pas là une lecture vraiment nouvelle des sociétés industrielles ! Il ne s’agit en fait que d’une resucée à peine actualisée de la pensée de Tocqueville, qui affirmait que le monde moderne (celui des technologies, du commerce, de la naissances des Etats...) était, en lui-même, démocratique et promoteur d’une égalité entre individus autonomes. Pas étonnant que Tocqueville soit encore l’auteur à la mode pour nos libéraux d’aujourd’hui ! Pour lui comme pour eux, il n’y eut de classes — ou de castes — que dans le monde ancien, celui de la féodalité.
Dans les années 1950-1960, un courant de sociologues américains prévoyait la disparition de la classe ouvrière et la constitution d’une middle class en « col blanc ». L’automatisation, puis l’informatisation opéraient soit-disant des rapprochements entre travail manuel et travail intellectuel, entre tâches d’exécution et tâches de conception et d’encadrement.
En France, à la même période, sous l’influence des épigones français de cette sociologie américaine, on parlait de « nouvelle classe ouvrière » pour désigner ces cols blancs que l’on voyait partout. A gauche même, cette idéologie trouva ensuite quelques échos (on pense à André Gorz et à ses Adieux au prolétariat en 1980, aux différents recentrages de la CFDT et à E. Maire enterrant la lutte des classes).
Pour illustrer à quel point ces affirmations étaient totalement idéologiques, fort peu étayées et marquées par une volonté de maquiller la réalité sociale, rappelons un de ces poncifs qui servaient de « preuve » à ces prétendues homogénéisation de la société et disparition des classes sociales : « Un bourgeois est habillé maintenant comme un prolo, on ne peut plus les distinguer si on ne sait pas auparavant qui ils sont. »
Outre le ridicule de cette affirmation, qui ne peut convaincre que des aveugles ou des gens qui ne considèrent le monde que par le prisme des feuilletons télé ou des films (qui, pour la plupart, ne mettent en scène qu’une même catégorie de gens en leur donnant, par là même, une valeur universelle), on constate à quel point il ne s’agit là que d’une vision étriquée – « petite-bourgeoise » – pour qui le vêtement est tout ou presque. Car évidemment, on peut reconnaître une appartenance sociale à mille facteurs ; au vêtement, c’est sûr quoi qu’on en dise, la marque, la coupe, mais surtout à la façon de le porter même s’il peut paraître identique au premier coup d’œil ; à la façon de marcher, de manger, de s’asseoir ; à la forme des mains et à la manière de les utiliser ; au langage, bien sûr, mais aussi au rire. Bref, c’est tout le corps qui parle, et c’est bien une attitude typique de classe moyenne – petite-bourgeoise – que de le réduire au drap qui le cache, comme cette classe tend à réduire le monde qui l’entoure à l’horizon borné de son quartier et aux gens qu’elle croise.

Ceux qui adoubent la thèse du déclin de la classe ouvrière s’appuient le plus souvent sur des statistiques réalisées par secteurs économiques. Celles-ci indiquent en effet que, entre 1975 et 1982 par exemple, les effectifs de l’industrie ont chuté de 1,3 million ; et qu’ensuite, pendant quelques années, ce sont 200 000 emplois industriels qui ont disparu chaque année, mouvement qui se poursuit encore maintenant.
Mais on oublie ainsi que la présence ouvrière n’est pas limitée au secteur industriel : on la trouve aussi dans les services qui, eux, sont en augmentation (commerce, stockage, entretien, conditionnement, réparation, etc.).
En revanche, si on se fie aux statistiques réalisées par catégories socio-professionnelles (et non par secteurs économiques), on constate que les ouvriers, selon les critères de l’INSEE, sont passés de 7,5 millions en 1962 à 7,25 millions en 1989... Pas de quoi se lancer dans de fumeuses théories sur la disparition de la classe ouvrière ! Et si la diminution s’est effectivement poursuivie depuis, à un rythme aussi lent, il ne faut pas oublier que la classe ouvrière réelle s’est « enrichie » de quelques centaines de milliers de travailleurs clandestins sans statut et ignorés des statistiques.
Enfin, et c’est peut-être là l’entourloupe principale, surtout pour nous qui n’avons jamais épousé la vision messianique de la classe ouvrière propre aux léninistes, « on » a, qui plus est, oublié que cette classe n’est qu’une composante du prolétariat (mot encore plus obscène aux yeux de nos idéologues modernistes, dans la mesure où il n’est pas réductible à une constatation sociologique, mais est, de plus, historiquement chargé de négation de la société bourgeoise et capitaliste chaque jour exprimée dans la pratique). Or ces parties non strictement ouvrières du prolétariat, on les retrouve dans toutes les composantes ou presque de l’économie, ainsi que dans l’administration et les services publics, c’est-à-dire une grosse majorité des employés, passés de 3 millions en 1962 à 6 millions en 1990. Cela d’autant plus que si le taylorisme a paru reculer en milieu industriel au profit de tâches plus techniques, il s’est au contraire répandu très rapidement dans les secteurs dits tertiaires, rendant ces emplois de plus en plus semblables à ceux de la classe ouvrière classique.

En fait, si on considère l’ensemble classe ouvrière/employés prolétarisés, on est passé entre 1962 et 1990 de 10,5 millions à 13,5 millions, alors que l’ensemble des classes dirigeantes (chefs d’entreprise, cadres administratifs, ingénieurs et cadres techniques, cadres supérieurs de la fonction publique représentaient 1,5 million, soit 6 ou 7 % de la population active en 1990. Selon le recensement de l’INSEE de 1999, employés et ouvriers représentent 57 % de la population active, auxquels il faut rajouter quelque 2 à 3 % de petits paysans, tandis que cadres et professions intellectuelles ne représentent que 12 % de la population.

On s’aperçoit donc que, quelle que soit la manière de compter, et contrairement aux idées dominantes en la matière, les classes dites moyennes sont très loin de représenter un groupe dominant dans la société française, ce qui ne peut que poser des problèmes insolubles aux partis politiques qui pensaient avoir vocation à diriger le pays en faisant de ces classes moyennes leur clientèle de base. Cela d’autant plus que ces classes moyennes sont encore plus hétérogènes que la classe ouvrière peut l’être !


La crise structurelle du PS

Et c’est là que se situe le vrai problème pour le PS. Plus que largement composé d’éléments de ces classes moyennes, il s’est considéré comme leur représentant le plus crédible, sans s’apercevoir que s’il a pu s’emparer du pouvoir en 1981 c’est parce qu’il conservait encore en partie une image prolétarienne issue de la vieille SFIO, qui lui a permis de glaner pas mal de suffrages populaires pour se constituer une majorité électorale. Maintenant, cet âge d’or est terminé, et le PS est dans l’incapacité de séduire et de tromper majoritairements les couches inférieures de la société française, même avec l’aide du PC, voire de l’extrême gauche. Parvenu au pouvoir, sa mission historique, à la fin du XXe siècle, aura été de réaliser les modernisations industrielles réclamées par le développement du capitalisme et donc, avec l’aide d’un patronat très lucide, d’éradiquer une partie de la classe ouvrière. Il a réussi à moderniser, il a échoué à éradiquer, transformant ainsi son assiette électorale en une peau de chagrin. Sa mission était de « réconcilier les Français – et, par la même occasion, la gauche – avec l’entreprise ». Il pensait avoir réussi et en était fier, et on entend toujours ses dirigeants, aujourd’hui, réaffirmer cette volonté. La réconcialition soit n’a jamais vraiment eu lieu, soit fut de courte durée ! Il est vrai que ce discours « réconciliateur » était déversé partout comme une évidence, mais c’était à une période où, comme le prolétariat « n’existait plus », il n’y avait aucune raison de lui demander son avis, d’autant qu’il ne le donnait guère de lui-même. En plus, de nombreuses illusions se sont effondrées sur cette question, et vous aurez sans doute plus de mal qu’auparavant à trouver un salarié à 1 000 euros ou un smicard vous affirmer que la fonction de l’entreprise « c’est de créer des richesses et des emplois » !
Là encore, ce discours qui parut majoritaire, voire universel, n’était que celui d’une fraction de la société.

C’est donc la raison d’être du parti socialiste qui s’est effondrée sous ses yeux, et c’est en cela que le résultat du référendum est un échec pour lui et non pas seulement parce qu’il a été mis en minorité – de cela, on peut s’en remettre !

Les ouvriers ont voté à 77 % pour le non. Les centre-villes ont voté majoritairement oui, tandis que la périphérie, elle, se prononçait largement pour le non. Paris est particulièrement emblématique à cet égard : vidé des travailleurs à faibles ou très moyens revenus, s’y sont installées à leur place ces nouvelles couches moyennes supérieures (bobos et autres professions intellectuelles, artistiques, cadres...). Le populo parisien n’étant plus composé que par des étrangers ou des « marginaux » inopérants au plan électoral. Et si l’exemple de Paris est le plus éclairant, la démonstration vaut pour presque toutes les villes moyennes. L’électorat qui reste au PS est majoritairement structuré au sein de ces couches aisées, bénéficiaires de la rénovation des centre-villes vidés de leurs salariés les plus modestes, consommateurs de biens culturels et ayant d’eux-mêmes une haute considération ; et surtout se voulant un modèle d’ouverture, d’humanisme et même d’internationalisme à atteindre (on a vu un BHL reprocher au non de gauche de « tourner le dos à l’internationalisme » — Le Monde du 28 mai !).

La propagande d’Etat

Ce sont ces gens-là qui, des mois durant, nous ont abreuvé de discours méprisants vis-à-vis de celles et ceux qui ne pensaient pas comme eux, qui voulaient voter non, ne pas voter ou voter nul. Ce sont ces gens-là qui, certains d’être culturellement supérieurs aux autres, se sont lancés dans des discours accusateurs dignes d’un ministère de la propagande, avec la complicité de tous les pouvoirs : presse, radios, télés, universitaires, artistes, spécialistes, leaders d’opinion en tout genre, etc. Nous ne reviendrons pas ici sur ce matraquage, qui nous aura au moins rappelé ce qu’est la vraie nature de la propagande d’Etat dont certains pouvaient penser qu’elle était l’apanage des régimes totalitaires.

Mais leurs combines n’ont pas fonctionné... Chacune de leurs déclarations, de plus en plus crispées, hargneuses et malhonnêtes, ne faisait d’accroître le rejet dont elles étaient l’objet et que confirmer le rejet dont la classe politique comme les médias étaient de plus en plus l’objet depuis quelques années. Et même si l’on peut être sceptique quant à l’approfondissement ultérieur de ces critiques, cela fut fort réjouissant.
L’un des arguments avancés par les ouistes du PS pour démolir le non est que ce dernier fut multiple et contradictoire. Et, logiquement, ils ne veulent pas reconnaître que leur oui fut tout aussi contradictoire et multiple, entérinant ainsi le fait que les différences entre eux et l’UMP sont devenues quasiment nulles (ce que pour notre part nous affirmons depuis bien longtemps) !
Si, bien entendu, il existe une dimension de repli, de frilosité, exprimée par le non, que dire du oui, qui s’est enfermé dans une vision du monde parfaitement finie et close ? Une vision collée au « politiquement correct », qui considère que notre système est le meilleur et qui délimite le monde à un horizon borné par la suffisance de sa supériorité économique et institutionnelle ? Un horizon de « petit-bourgeois » qui ne voit le monde qu’à son image et qui veut tout uniformiser (puisque c’est le meilleur système !).

Contrairement à ce qui a été parfois affirmé, les échos xénophobes n’ont pas été présents de manière forte dans les campagnes pour le non. Même le FN a été à ce propos remarquablement discret. Cela ne signifie pas, bien sûr, que l’important fonds xénophobe qui existe depuis plus d’un siècle au cœur de la société française a disparu ni même diminué ! Simplement, il a trouvé moins de possibilités de s’exprimer dans un débat dont le contenu est majoritairement apparu comme une critique (même partielle !) du libéralisme et une réémergence du « social » (même si majoritairement dans une perspective étatiste). Contrairement à certaines élections précédentes, comme celle du 21 avril 2002, ce n’est pas l’insécurité qui a dominé les débats pendant la campagne électorale, ce sont les questions économiques et le libéralisme.

Le capitalisme n’est pas réformable

Mais le non de gauche reste prisonnier de sa logique institutionnelle et de sa croyance que l’on peut réformer le capitalisme.

Les Verts sont devenus au fil des ans un parti institutionnel composé en grande partie d’élus locaux qui ne peuvent se permettre d’abandonner cette fameuse « culture de gouvernement » chèrement acquise. Or ils ne sont, dans la plupart des cas, pas en mesure de conserver par eux-mêmes des élus qu’ils ne doivent qu’à la bonne volonté et aux calculs du PS. Ce qui ne peut que les conduire à accepter une nouvelle version de gauche plurielle, en dehors de toute considération idéologique ou éthique. Les clivages entre les ouistes et les nonistes verts laissera des traces seulement sur la question de savoir qui va diriger le parti pour mener la seule ligne possible : composer avec le PS.

Le PC a surfé habilement sur la vague du non, mais lui aussi a besoin, plus que jamais dans son histoire tumultueuse, et plus que les Verts sans doute, de se cramponner à cette culture de gouvernement. Certes la tentation de rompre avec la gauche institutionnelle est présente chez une partie de ses membres, mais l’impossibilité qu’il aurait de coiffer efficacement l’« autre gauche » (LCR, attac et autres...), laisse peu d’espace crédible à la tentation d’œuvrer à la construction d’une nouvelle force autonome à l’extrême gauche. C’est donc bien, là encore, la reconstitution d’une néo-gauche plurielle qui sera négociée, pour la survie même de l’organisation. Mais avec une légitimité et une force plus importantes puisque dans le camp des vainqueurs.

Pour les Verts comme pour le PC il s’agira d’arracher à un PS affaibli, des concessions sous forme d’élus plus nombreux que dans la défunte gauche plurielle. A ce jeu le PC sera plus crédible et offensif que les Verts considérablement déchirés une fois de plus.

Fondamentalement il faut s’attendre à ce que les partis ou mouvements qui ont composé l’épine dorsale du non s’emploient davantage à organiser une réconciliation citoyenne au lieu d’œuvrer à l’élargissement des fractures de classe. Cela est d’abord vrai pour les nonistes du PS, bien sûr, mais aussi pour attac, les Verts et même le PC. Quant à la LCR elle sera prise une nouvelle fois dans une contradiction qui consiste à opérer un va-et-vient entre un discours teinté de classissisme révolutionnaire et une stratégie d’unité avec les partis de gauche réformistes.

C’est que, tout comme l’étaient et le sont toujours les classes moyennes, le citoyen est un Homme totalement abstrait. Il correspond à... une moyenne inexistante, un être hybride allant socialement du cadre supérieur, à l’immigré clandestin, de l’artiste grassement payé au balladin intermittant. C’est pourquoi on peut dire que les mouvements citoyens, comme l’idéologie du même nom, ont remplacé, dans le champ politique, la tentative avortée des années 70 de crééer un mouvement centriste dont Giscard fut l’emblème et Bayrou l’avorton. Ces mouvements citoyens, même teintés d’humanisme et d’antimondialisation, ne sont pas à même de prolonger les symtômes positifs du référendum en ce sens qu’au lieu d’approfondir les antagonismes de classe il voudront les combler en remettant sur la scène ces citoyens et citoyennes abstraits, et ce, avec l’aide des nouveaux syndicats apparues depuis une quinzaine d’années.
Ils feront une nouvelle fois appel à la raison, au bon sens des décideurs, à l’esprit citoyen pour tenter d’adoucir les rapports sociaux et obtenir des mesures plus justes. Le cadre de leurs revendications, aussi respectables soient-elles, c’est l’Etat. Leur objectif ? Un Etat « social » et « providence ». Mais l’Etat, par définition, est toujours lié au Capital.
Or, un capitalisme raisonnable ça n’existe pas. Le capital s’investit toujours là où le profit peut être maximum et il en sera toujours ainsi tant qu’il sera debout. Ne pas affirmer haut et fort cette évidence au prétexte que la révolution n’est pas à l’ordre du jour, ni même dans la tête d’une minorité significative d’esprits, ramène inévitablement à une impasse, à une politique démagogique et finalement au renforcement du système actuel.

La voie étroite des perspectives

Pour autant, rien n’est simple ! Deux erreurs sont à éviter.
L’une, que la satisfaction vis-à-vis des résultats du référendum et des résistances qui l’ont précédés nous illusionnent sur les capacités et l’efficacité des regroupements et des recompositions à venir. Que l’on oublie que les Mélanchon, Fabius, Montebourg et autres sont des nationalistes qui œuvreront à réintégrer la constestation au sein même du système. Que l’on oublie que nous n’avons pas assisté à une rupture avec le capitalisme et qu’une telle rupture ne peut provenir d’un résultat électoral.

L’autre serait de se complaire dans un strict repli critique qui se contenterait de décortiquer et d’analyser chaque élément du puzzle politique qui s’étale devant nous, avec justesse peut-être, mais d’une manière si froide et lapidaire qu’elle interdirait en définitive toute perspective de pratique sociale.

Entre les deux, la voie est étroite, mais sans doute empruntable.


JPD

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