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manifestation 17 novembre

une mise au point à propos d’EELV

jeudi 15 novembre 2012, par admi2


Déclaration de l’Assemblée Générale d’organisation de la manifestation de réoccupation (moins quelques personnes), le mardi 13 novembre 2012

En préambule, à tout-e-s les adhérent-e-s et sympathisant-e-s d’EELV qui luttent sincèrement contre l’aéroport, vous êtes les bienvenu-e-s. Et c’était chouette de partager des moments autour des barricades avec certain-e-s de vous...

Depuis quelques jours, des dirigeant.e.s d’EELV prennent position par rapport aux expulsions en cours sur la ZAD : ils/elles expriment leur soutien aux habitant-e-s et appellent à la manifestation de réoccupation du 17 novembre. Depuis que le mouvement d’occupation existe, les dirigeant.e.s d’EELV, notamment Jean-Philippe Magnen [1] (chef d’EELV Loire-Atlantique) et François de Rugy [2] (député EELV en Loire-Atlantique) n’ont fait que s’en désolidariser par presse interposée. Ils/elles ont parlé d’ultras, de violent-e-s agitateurs/ices et d’extrémistes ; et n’ont cessé de dénoncer des actions menées contre l’aéroport et les porteurs du projet. Aujourd’hui, des responsables d’EELV, dont Barbara Pompili [3] (co-présidente du groupe écologiste à l’assemblée nationale) se désolidarisent encore des "minorités violentes". Au cas où ils/elles ne le sauraient pas, la manifestation du 17 est appelée notamment à l’initiative de ces mêmes "minorités violentes", de celleux qui montent des barricades et lancent des pierres pour défendre leur maison, en l’occurence les occupant-e-s de la ZAD. N’oublions pas que malgré toutes leurs promesses [4], ces mêmes dirigeant.e.s n’ont pas hésité à laisser tomber la question de l’aéroport pour quelques places de pouvoir et participent aujourd’hui au gouvernement et instances décisionnelles orchestrant les expulsions. Ces mêmes expulsions qu’illes prétendent condamner face aux médias. [5] Comment peut-on participer au gouvernement qui impose ce projet d’aéroport, comment peut-on calomnier le mouvement d’occupation, et en même temps appeler à la manifestation de réoccupation ? Si les porte-parole d’EELV ont envie de parler, illes n’ont qu’à clarifier d’abord leurs positions. Nous tenons à préciser par ailleurs que contrairement à ce qui a été entendu dans les médias, illes ne sont pas les organisateurs/trices de cette manifestation. De notre côté, nous n’acceptons pas que celleux qui se dissocient des actes de résistance aux expulsions viennent à cette manifestation. Illes n’y sont pas les bienvenu.e.s à nos yeux.

L’assemblée générale d’organisation de la manifestation de réoccupation moins quelques personnes

Notes
[1] « C’est compliqué... On est démunis, ces ultras sont totalement autonomes, on ne sait pas comment les virer ». J-Ph Magnen, Presse Océan du 14/09/11

[2] « Les squats de maisons à NDDL ne servent pas la lutte des vrais opposants au projet d’aéroport que sont les agriculteurs, la population [sic] et les politiques » déclarait il y a quelques mois François de Rugy

[3] Ces « activistes d’extrême gauche qui sont dans la lutte pour la lutte », sont « minoritaires » dans ce combat et bien loin des « vraies questions » que soulèvent « les agriculteurs et expropriés (…) vraiment pas extrémistes ». « Je ne veux pas qu’on caricature les opposants de Notre Dame des Landes simplement en les réduisant à ces quelques extrémistes », Barbara Pompili, AFP, 07/11/2012

[4] « Je le dis les yeux dans les yeux, l’accord de 2012 avec le PS, s’ils ne lâchent pas sur Notre Dame des Landes, ce sera non. », Université d’été des Verts, août 2010., Cécile Duflot, devenue depuis ministre du logement du gouvernement Ayrault, après que la direction d’EELV ait enterré les sujets de lutte que sont l’EPR et l’Aéoroport du Grand Ouest

[5] EELV se prononce désormais « pour l’arrêt immédiat des opérations de destructions en cours » et « condamn[e] l’évacuation de personnes, la destruction de maisons, la dégradation de cultures et les atteintes à l’environnement » , communiqué d’EELV par la voix de leurs porte-parole, Elise Lowy et Jean-Philippe Magnen, 30/10/12.


Depuis quelques jours, des dirigeant-e-s d’EELV prennent position par rapport aux expulsions en cours sur la ZAD : ils/elles expriment leur soutien aux habitant-e-s et appellent à la manifestation de réoccupation du 17 novembre. Depuis que le mouvement d’occupation existe, les dirigeant-e-s d’EELV n’ont fait que s’en désolidariser par presse interposée. Ils/elles ont parlé d’ultras, de violent-e-s agitateurs/ices et d’extrémistes ; et n’ont cessé de dénoncer des actions menées conte l’aéroport et les porteurs du projet.

Aujourd’hui, des responsables d’EELV se désolidarisent encore des "minorités violentes". Au cas ou ils/elles ne le sauraient pas, la manifestation du 17 est appelée notamment à l’initiative de ces mêmes "minorités violentes", de celleux qui montent des barricades et lancent des pierres pour défendre leur maison, en l’occurence les occupant-e-s de la ZAD.

Comment peut-on autant chier sur la gueule d’un mouvement, le fragiliser, pour ne pas dire essayer de le broyer ; et en même temps appeler à le soutenir au moment ou il prend de l’ampleur ? Serait-ce l’attrait des caméras ? Si les prétendu-e-s "porte-paroles" d’EELV ont tant envie de parler, ils n’ont qu’à s’expliquer d’abord sur 3 ans de declarations odieuses à notre sujet.

De notre côté, nous n’acceptons pas que celleux qui se dissocient des actes de résistance aux expulsions viennent à cette manifestation. Les responsables et figures médiatiques d’EELV ne sont pas les bienvenu-e-s à nos yeux.

PS : à tout-e-s les adhérent-e-s et sympathisant-e-s d’EELV qui luttent sincèrement contre l’aéroport, vous êtes les bienvenu-e-s. Et c’était chouette de partager des moments autour des barricades avec certain-e-s de vous...

Le mouvement d’occupation

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4 Messages

  • - Sur la manifestation de réoccupation du 17 novembre –

    Communiqué de l’assemblée d’organisation de la manifestation du 17 novembre

    Objectifs de la manifestation

    Malgré la destruction des maisons et cabanes, les attaques policières, ont été loin d’affaiblir le mouvement. Depuis quelques semaines la Préfecture et certains dirigeants politiques multiplient les tentatives de division et de stigmatisation. Néanmoins la résistance sur le terrain a permis de rallier largement autour d’une opposition radicale au projet d’aéroport. Au-delà de la ZAD, la lutte prend une ampleur nationale et atteint un tournant avec, en quelques semaines, la constitution d’une trentaine de nouveaux comités locaux contre l’aéroport. Des actions et manifestations de soutien ont été organisées de manière quotidienne un peu partout en France.

    Malgré la mobilisation de centaines de policiers pendant 3 semaines, ils n’ont pas réussi à vider la zone menacée. Le 17, nous voulons marquer plus fortement encore qu’on ne leur laissera pas le terrain. Le 17 nous nous retrouverons pour construire ensemble et rapidement, un espace d’organisation et de lutte. Nous voulons faire de ces nouvelles bâtisses collectives un carrefour pour les opposant.e.s, un point de départ pour de nouvelles occupations, une antenne pour organiser la résistance aux travaux à venir.

    Le 17 novembre, il ne s’agira pas d’une simple manifestation mais d’une action collective qui s’inscrit dans une temporalité plus longue. Nous invitons tous les participants qui le peuvent à rester pour le week-end et même au-delà, ainsi qu’à revenir régulièrement dans les semaines à venir.

    Précisions sur le déroulement et l’état d’esprit de la manifestation

    L’objectif premier de la journée du 17 novembre est bel et bien d’aller reconstruire, et non pas de s’affronter avec la police. A ce titre, tout un chacun, quel que soit son âge et sa mobilité est invité à venir participer à cette grande manifestation populaire. Nous sommes confiant quant au fait d’arriver à notre objectif. Au vu de la mobilisation massive autour de cette manifestation et de notre détermination, nous estimons qu’ils commettraient une erreur regrettable en essayant de nous en empêcher. Le Préfet lui-même a récemment indiqué que les forces de l’ordre ne pouvaient contrôler réellement ces 2000 hectares de bocage !

    Qui organise cette manifestation ?

    L’appel à réoccuper en cas d’expulsion avait été lancé il y a plus d’un an par des occupant-e-s- et collectifs solidaires au niveau national. La manifestation du 17 novembre est organisée par une assemblée générale qui s’est constituée il y a 3 semaines dans la foulée de la 1ière vaque d’expulsion. L’assemblée d’organisation réunit à Nantes plus de 200 personnes toutes les semaines. Elle fédère, sur une base d’organisation horizontale, des habitant-e-s et paysans et des personnes de divers horizons, affilié ou non à des collectifs, associations, comité locaux, syndicats... Contrairement à ce qui est dit dans un certain nombre de grands médias, il ne s’agit donc pas d’une manifestation organisée par EE-LV...

    L’aéroport ne se fera pas.

    Ils veulent vider la ZAD, on reste...

    = = = = = =

    Relation avec la presse

    A l’attention des journalistes présent-e-s lors de la manifestation de réoccupation du 17 novembre.

    Un point presse est organisé à 10h à Notre-Dame-des-Landes, devant la poste. Les journalistes voulant couvrir la manifestation sont convié-e-s à s’y rendre afin d’y poser des questions, d’obtenir les informations pratiques de la journée et le brassard presse qui permettra de les identifier.

    Pendant la manifestation la priorité doit rester au bien-être des manifestant-e-s. Il est demandé aux journalistes de rester clairement identifiables et discret-e-s. Vous devez être conscient-e-s que de nombreuses personnes ne souhaitent pas être filmées ou photographiées. Merci de respecter cela et de demander systématiquement l’autorisation avant de prendre des images.

    Pendant le chantier il est demandé de ne pas perturber les travaux et de ne pas prendre de photos des personnes sans un consentement explicite. Cela doit rester un moment partagé entre acteurs et actrices de la lutte et pas un spectacle médiatique, en particulier à l’arrivée sur le terrain. Il a été demandé que la présence des journalistes soit limitée au strict minimum. Merci de vous rendre plutôt au point presse qui sera installé à proximité afin d’y avoir des relais d’informations. Une équipe se relaiera pour répondre à vos questions.

    Un groupe automédia couvrira l’événement et pourra le cas échéant fournir des ressources audiovisuelles sur demande, postérieurement.

    Un communiqué de presse sera envoyé dans la soirée du 17, vous pouvez demander à le recevoir.

    Si vous souhaitez constater l’avancée du chantier, vous êtes invité-e à vous rendre dimanche 18 novembre à 15h au point presse installé à proximité du terrain construit.

    Vous pouvez contacter le groupe presse au 06 38 17 36 19

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    • Point à la mi-journée : une lutte, et ça décolle !

      Les premières arrivées se sont déroulées hier, plus de 600 personnes dans le grand chapiteau pour la réunion d’information, plus de 1000 personnes dans le camping, la fête au Rosier, entouré des tracteurs installés pour la défense de la maison... L’ambiance est surréaliste, des groupes de personnes assises sur les chemins et dans les champs à parler, des voitures et des vélos qui arrivent sans cesse.

      Dans la nuit de vendredi à la ZAD, il y a plein de lucioles dans la nuit, mais ce sont pas des flics ! Ce matin à 8h50, un cortège de 1500 personnes part du campement au Rosier pour rejoindre NDDL, arrivée à 10h30 face à la Maison des Association, où est prévu le rassemblement.

      Sur la façade de la mairie, une banderole : « Veni, Vidi et pas Vinci ». Sur la route des Ardillères, « Récupérateurs et récupératrices de toutes les couleurs, allez voir ailleurs », des pancartes et des bonhommes réalisés par les gaminEs du coin sont fixées partout sur les bords des routes de la ZAD, et dans le bourg, les 150 vélos de la vélorution, des cars et des voitures de partout, plus de 400 tracteurs dont certains chargés des matériaux destinés à la construction, un afflux ininterrompu de gentes qui provoque des embouteillages dans toute la zone et sur les voies express qui passent à proximité.

      Après une première prise de parole des occupant.e.s à l’origine de l’appel à la réoccupation, le cortège part à 11h, direction le lieu de la reconstruction, situé au milieu de la ZAD. Des clowns, des enfants, des vieux, de la musique et plein de chouettes slogans et pancartes faites maison, avec en tête la banderole : « Contre l’aéroport et son monde, seule la lutte décolle ! ». Surtout, beaucoup de drapeaux de la lutte, et très peu de drapeaux d’organisation, comme demandé par l’AG. Merci de nous avoir entendus, c’est tellement plus beau !

      L’humeur est bonne, les gens discutent et chantent, boivent des coups sur le chemin, pas un flic à l’horizon.

      La manifestation arrive sur le site à 13h. A l’heure où nous écrivons (15H), des personnes continuent d’arriver à Notre-Dame des Landes, et on commence à parler de 40 000 manifestants !


      FLASH INFO : MANIFESTATION RE-OCCUPATION 17 NOVEMBRE

      https://zad.nadir.org/spip.php?article608

      Des infos (commentaires, photos, sons...) en "live" ici aussi :

      https://twitter.com/search/realtime?q=%23livenddl&src=hash

      ou encore ici :

      http://actualutte.com/livenddl/

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  • Tract distribué quelques jours avant la manifestation de réoccupation du 17 novembre

    VERTS DE COLÈRE ou la manif de récupération ?

    « C’est compliqué... On est démunis, ces ultras sont totalement autonomes, on ne sait pas comment les virer »[1]. Jean Philippe Magnen, « patron d’EELV 44 », participait dans le Presse Océan du 14 septembre 2011 à l’opération de stigmatisation médiatico-policière des squatteurs, désigné.e.s par le qualificatif d’inquiétants « ultras » à « passer au karcher »[2], après une action menée contre la caravane des primaires du PS.

    Aujourd’hui, EELV ne lésine pas sur les moyens pour s’afficher comme « une figure de proue dans le combat politique contre le projet de nouvel aéroport »[3]. EELV se prononce désormais « pour l’arrêt immédiat des opérations de destructions en cours » et « condamn[e] l’évacuation de personnes, la destruction de maisons, la dégradation de cultures et les atteintes à l’environnement »[4].
    Communiqués indignés et prises de positions se succèdent. Soudainement, EELV boycotte même le magazine régional jugé trop partial en faveur de l’aéroport. On lit dans Ouest France[5] qu’une quinzaine d’élu-e-s verts seraient en ce moment « sur le terrain »[6], expression lancée comme une formule magique pour s’acheter une nouvelle légitimité.

    « Les squats de maisons à NDDL ne servent pas la lutte des vrais opposants au projet d’aéroport que sont les agriculteurs, la population [sic] et les politiques »[7] déclarait il y a quelques mois François de Rugy, député EELV de loire atlantique. Apparemment, les expulsions de squats, elles, sont une belle opportunité pour les vautours de tribunes d’Europe Ecologie qui appellent désormais à la mobilisation pour la manifestation de réoccupation à l’initiative d’occupant-e-s et de collectifs solidaires[8]. Les infréquentables « ultras » d’hier seraient-ils aujourd’hui devenus de « vrais opposants » ? Plus probablement ces élites ont-elles flairé qu’elles pourraient regagner une crédibilité vis à vis de leur base, voire faire leur beurre sur la vague de refus qu’ont provoqué les expulsions de squats à NDDL.

    Barbara Pompili, coprésidente du groupe écologiste à l’Assemblée nationale, opère tout de même la dissociation habituelle et nécessaire avec ce qui n’est pas récupérable [8]. Ces «  activistes d’extrême gauche qui sont dans la lutte pour la lutte », sont « minoritaires » dans ce combat et bien loin des « vraies questions » que soulèvent « les agriculteurs et expropriés (…) vraiment pas extrémistes ». « Je ne veux pas qu’on caricature les opposants de Notre Dame des Landes simplement en les réduisant à ces quelques extrémistes ». Dans l’opération de tri sélectif dictée par les dirigeants d’EELV, les « mauvais opposants » sont donc toutes ces personnes qui ont partout, ces dernières semaines, exprimé leur solidarité en ciblant les porteurs du projet. Probablement, ceux que Jacques Auxiette appelle « les professionnels de la guérilla urbaine » sont aussi toutes celles et ceux, d’horizons divers, qui se sont rencontré-e-s dans ce moment pour faire face avec colère à la violence d’Etat, en compliquant pendant plus de trois semaines sa tâche de destruction sur la ZAD.
    Après avoir lancé l’offensive de récupération jusqu’au mouvement d’occupation, il s’agit donc de vider ces moments de rage partagée largement de leur contenu subversif (qui va au-delà de la question de cet aéroport) pour pouvoir servir les étroits intérêts des partis politiques.

    « Je le dis les yeux dans les yeux, l’accord de 2012 avec le PS, s’ils ne lachent pas sur Notre Dame des Landes, ce sera non. » fanfaronnait Cécile Duflot à l’Université d’été des Verts en aout 2010. Cécile Duflot est devenue depuis ministre du logement du gouvernement Ayrault, après que la direction d’EELV ait enterré les sujets de lutte que sont l’EPR et l’Aéoroport du Grand Ouest en échange de quelques sièges au chaud, probablement pour mieux « changer les choses de l’intérieur », c’est plus confortable.

    Disparaître, mais aussi apparaitre au moment opportun est probablement l’art premier de la politique, ainsi les têtes d’EELV espèrent faire d’une pierre deux coups. En prenant position in extremis et au cas où le projet s’écroulerait, cela donne du crédit à cette prétention d’être une force d’opposition à l’intérieur même des innombrables majorités partagées avec le PS, à tous les niveaux décisionnels qui génèrent ce projet d’aéroport. Mais aussi, en interne, cela permet de calmer et de satisfaire sa base militante et électorale la moins frileuse ou carriériste. Comme le veut l’usage démocratique, nous ne doutons pas que la base au sein d’EELV ne soit jamais consultée avant chacune de ces prises de positions, opportunistes et réversibles selon le rapport de force politique du moment. « Je ne mets pas tout le monde dans le même sac » a déclaré Barbara Pompili. Nous non plus.

    Une énergie énorme a été déployée dans cette lutte depuis des années pour créer des liens larges et forts de complicité hors de la sphère politicienne, mais sous ses insultes et ses appels à la répression. Sans surprise, la force militaire a frappé dur sur le mouvement d’occupation. Sans surprise aussi, mais avec une colère forte, nous voyons les stratégies politiciennes qui tournent autour de nos têtes, et qui, après avoir souhaité si souvent nous jeter aux ordures, tentent de nous recycler avec profit.
    Nous affirmons ici notre volonté de construire l’unité d’un mouvement horizontal et populaire contre l’aéroport, et ce en faisant face aux fréquentes dissociations officielles d’organisations ou partis politiques inscrits dans cette lutte.
    Nous reconnaissons les innombrables actes de solidarité exprimés comme faisant partie de cette lutte et la nourrissant.
    Nous n’attendrons pas d’avoir le vent dans le dos et refuserons toujours de nous allier à des girouettes. Dirigeant-e-s écologistes, votre présence n’est pas la bienvenue.

    9 novembre 2012
    Hors Pistes, un groupe en lutte contre l’aéroport et son monde issu du mouvement d’occupations

    Notes

    [1] JP Magnen, Presse Ocean du 14/09/11
    [2] Jacques Auxiette, après l’attaque de la caravane PS.
    [3] Presse Océan du 14/09/11, à propos de JP Magnen (EELV).
    [4] 30 octobre 2012. Communiqué d’EELV par la voix de leurs porte parole, Elise LOWY et Jean-Philippe MAGNEN
    [5] Ouest France du mercredi 31 octobre.
    [6] Deuxième semaine d’expulsions
    [7] François de Rugy, député écologiste de la première circonscription de la Loire-Atlantique
    [8] ...et organisation de cars à 60€ la place pour s’y rendre (si on a l’argent)
    [9] AFP, 07.11.2012

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  • manifestation 17 novembre

    22 mai 2013 09:09, par bnutqq7644

    Mes remerciements à propos du blog.

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