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[No TAV / Val Susa] Plusieurs milliers de manifestants prennent d’assaut le chantier

lundi 23 juillet 2012, par ocl2446

Dans le cadre des activités du Camp d’Été de lutte contre le projet de construction de la LGV Turin-Lyon [TAV, treno a alta velocità en italien] dans le Val Susa, le mouvement No TAV avait annoncé l’organisation d’une « passeggiata » nocturne à l’intérieur du chantier pour le samedi soir 21 juillet.

Ils et elles ont tenus parole…


Le mouvement NoTav avait annoncé que ce serait un été de lutte et c’est bien le cas. Des milliers de NoTav sont sortis des campements de Giaglione et de Chiomonte et ont convergé vers le site du chantier pour l’assiéger. Ce fut un moment important s’ajoutant à une séquence de lutte qui a commencé avec le campement des étudiants NoTav.

La ‟promenade” dans le chantier se fraie plusieurs passages en force…

Deux mille manifestants NoTav ont assiégé le chantier de Chiomonte ce samedi soir. Quand ils sont arrivés au site, ils se sont approchés soudainement de la clôture et la police a commencé à utiliser les canons à eau et les gaz lacrymogènes. La réponse de la manifestation a été déterminée : des barrières ‟new jersey” (fameuses pour leur solidité) ont été arrachées et plusieurs mètres de la clôture en béton ont été abattus avec des masses, des phares utilisés pour éclairer les travaux comme en plein jour ont été cassés, des morceaux importants de la seconde clôture métalliques ont été découpés et arrachés, permettant aux NoTav d’entrer dans le chantier.

Les tirs continus de gaz lacrymogènes par les militaires ont provoqué un incendie qui a été contrôlé par les NoTAV, et ont fermé l’autoroute dans la direction de Bardenecchia - Torino.

« La vallée ne veut pas de vous ! » a été le slogan le plus crié au moment de l’attaque du chantier. Un an après l’expulsion de la ‟République libre de la Maddalena”, le mouvement NoTAV est toujours présent dans son territoire, sans crainte de poursuites judiciaires.

Environ 2000 personnes ont participé à cette « promenade nocturne », 1500 au départ du camp de Chiomonte et 500 de celui de Giaglione, afin de rappeler aux forces de police qu’elles ne sont pas les bienvenues dans la vallée. « Dehors les forces d’occupation ! » a été crié par les deux cortèges partis en direction de la clôture du chantier.

Grosse participation des personnes présentes, comme la veille (vendredi) lors de l’action de blocage des grilles des entreprises Italcoge et Martina qui font partie intégrante du système politico-maffieux du TAV Turin-Lyon.

L’assaut du chantier s’est fait en deux endroits, du côté de Val Clarea et du côté de la zone archéologique. De grands morceaux de la clôture en fil de fer barbelé ont été arrachés ainsi que de nombreuses barrières de ciments entourées de plastic appelées ‟new jersey”. Des dizaines de personnes ont pu pénétrer dans le chantier. Cette occupation des lieux a duré environ 30 minutes, puis les manifestants ont décidé d’arrêter, se sont attendus, regroupés et sont repartis ensemble, en cortège, en direction de Chiomonte.

Un policier a été blessé aux jambes, sans doute par un pétard assourdissant qui l’aurait fait chuter.

Le jour venu, il apparaît que les dégâts sont assez importants, la clôture a été totalement arrachée sur des dizaines de mètres, ainsi que le mur d’enceinte en béton rajouté pour renforcer la protection du chantier. D’autres ouvertures ont pu être faites dans d’autres endroits. Plusieurs tourelles supportant des phares d’éclairage du chantier ont été abattues.

Comme d’habitude, le gouvernement veut criminaliser et diviser

Le ministre de l’Intérieur a réagi en disant que ce qui s’était passé dans le Val Susa n’était pas « une manifestation de dissensus » mais de « la violence à l’état pur qui n’a rien à voir avec les problèmes de la construction de la ligne de chemin de fer Lyon-Turin », ajoutant qu’il fallait « condamner sans hésitation et isoler les groupes violents qui ont l’intention d’utiliser le Val di Susa pour leurs objectifs de guérilla ».

Pour renforcer ces propos, la police parle d’une action militairement organisée et préparée, et maintenant de 11 blessés dans ces rangs, dont 1 plus sérieusement touché, c’est-à-dire 10 très légèrement atteints.

Une chose est sûre, la police doit enrager devant cette action relativement bien préparée, sans arrestation, et qui l’a prise totalement au dépourvu.

Le mouvement NoTAV revendique et assume cette action directe collective

A cela, le mouvement NoTAV a répondu dans un communiqué que « cela s’appelle résistance, ministre, résistance. », en ajoutant, « on va vous aider : elle se pratique en groupe et se décide même en assemblée ouverte ».

« Cela s’appelle lutte en défense du territoire et passe nécessairement par le conflit actif avec ce qui est un chantier complètement militarisé. Cela s’appelle lutte populaire parce tout un peuple s’oppose aux trains à grande vitesse, et selon sa capacité, chacun cherche à contrer ce qui apparaît maintenant comme le plus grand vol des contribuables de l’histoire. »

Le communiqué se poursuit ainsi : « Nous croyons qu’il est important d’appeler les choses par leur nom et par conséquent cet exercice s’adresse à ceux qui aiment faire les distinguos lorsqu’ils regardent la Vallée et ne font pas de traités de sociologie à deux balles ou ne lancent pas de mandats d’arrêt comme ceux auxquels nous avons assisté.

Cela nous fait sourire de lire les chroniques des supporters qui spéculent sur combien de mètres de clôture ont été coupés, ou de lire Bersani [secrétaire du Parti Démocrate, centre-gauche, ex-PCI] quand il nous parle de Démocratie.

Cela nous fait sourire et un peu pleurer aussi, mais pas de tristesse ou de rage, seulement par la faute des centaines de lacrymogènes qu’on nous tire dessus à chaque fois, démocratiquement s’entend.

Pour cela, nous revendiquons le droit à la Résistance et l’usage de masques à gaz pour se protéger du cyanure contenu dans les lacrymogènes qui pleuvent en masse, ainsi que, pour les mêmes raisons, la protection de la tête et du corps pour ne pas devenir la cible facile de ceux qui jouent au tir au pigeon dans le chantier.

Hier soir, nous avons ouvert plusieurs passages dans le chantier et nous avons montré qu’il n’est pas aussi inviolable qu’on le pense : nous avons fait ce que nous disons, comme toujours.

La lutte populaire est longue et est faite de moments différents entre eux, mais qui concourent tous à un unique objectif, celui d’arrêter le TAV et comme nous y croyons intensément, nous mettons tout en œuvre pour réussir. »

La lutte continue. Le camp estival se poursuit, avec des activités, débats, actions quotidiennes.

Le 23 juillet,
XYZ pour OCLibertaire

Source : http://www.notav.info/

Plus d’infos (en italien) et une vidéo de la « promenade » sur le même site.

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  • [Italie] Le chantier du TAV saboté au Val Clarea – 17 août 2012

    Val Clarea, 17 août 2012, vers 04h00, barbelés sabotés

    Dans la nuit du 16 au 17 août une centaine de No Tav a surpris, pour la deuxième fois, les troupes d’occupation qui défendent le chantier au Val Clarea. Vers 04h00 dans la nuit, en débouchant des bois de Giaglione, les No TAV ont entonné le refrain de “Giù le mani dalla Val Susa” et avons entaillé d’un coup le New Jersey, accompagnée par une entaille importante des barbelés, à l’aide de pinces coupantes et cisailles. Le fil barbelé dans la vallée, que l’Etat achète directement à Ltf, est symbole de l’occupation militaire dans le monde, Israël étant une expression pratique et visuelle de la violence et de la brutalité de gouvernement et de la police, au-delà du fait de la faiblesse d’un système politico-institutionnel de plus en plus illégitime et en crise, contraint à recourir à la fortification des propres “oeuvres” pour tenter de convaincre les gens de sa capacité de leur réaliser malgré la désapprobation. Déjà pendant la nuit des feux du 14 août, le mur qui défend la cour avait été endommagé par l’ouverture d’une brèche, action plus rapide la nuit dernière et qui atteint encore un peu plus leur sale boulot.

    Quand les camarades sont arrivés dans les alentours du chantier, quelques flics et quatre ou cinq militaires accroupis ont commencé à s’agiter sans construction dans la zone et à se protéger avec les boucliers de pierres qui ne leur ont jamais été lancés. Le mouvement décide quand et comme utiliser ses instruments et ses énergies, collectivement, et mène à terme ses attaques contre le chantier malgré la militarisation asphyxiante de la haute vallée et les tentatives de l’ennemi de comprendre et prévoir ses mouvements. Cette capacité d’organisation et cette vertu de l’imprévisibilité effraient le front Sì Tav au moins combien le degré de consentement que les actions directes encaissent

    Après les dommages causés au chantier et aux troupes d’occupation infligées en juillet et en août, la préfecture de police de Turin a joué la carte de terrorisme psychologique et de la législation sur la violence constante, la mise en œuvre d’une sorte de cordon répressif autour du camping de la Gravella à Chiomonte. Les actions dans les dernières semaines, y compris la nuit dernière, semblent indiquer que cette stratégie n’a pas eu d’effet. C’est peut-être pour cette raison que les médias s’inclinent devant les lobbies du Tav, face à des actions contre le site et contre la militarisation (différentes actions durant la nuit, mais aussi la protestation au poste de police de Suse, il y a quelques jours), notre dénigrement, le simple silence.

    Traduit de l’italien de notav.info, 17 août 2012

    Source : Le Chat Noir émeutier

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    19 août 2012 – Val de Suse – Péages gratuits !

    Aujourd’hui, dimanche 19 août, une centaine de militants No Tav a voulu donner une réponse aux contrôles imposé par la police dans la vallée de Suse et surtout à coté du camping No Tav de Chiomonte. En se moquant du dispositif de contrôle les No Tav ont réussi à entrer dans l’autoroute A32 à la sortie du péage d’Avigliana (basse Vallée de Suse) et à occulter les caméras. Ils ont ouvert les barrières, en criant : « Maintenant c’est Monti qui paie » [Monti est le premier ministre italien N.D.T] pour permettre aux voitures de passer dans les deux sens de marche sans avoir à payer le péage.

    Pendant une quarantaine de minutes, il a été permis à des centaines de véhicules de passer gratuitement à travers les barrières. Quelques personnes qui conduisaient ont montré de la gratitude et de la solidarité avec le mouvement No Tav pour l’initiative contre SITAF, qui fait bien partie du lobby qui participe à la construction du TAV. On rappelle à tous que grâce à cette entreprise les policiers ont un accès illimité, libre et protégé dans la vallée de Suse. En particulier, grâce à une sortie du chantier mis en place par SITAF, les flics sont en mesure d’atteindre le chantier militarisé sans passer par aucun village de la vallée, en se protégeant derrière le trafic touristique et les transports lourds.

    Traduit de l’italien de NoTav.info

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  • Aux nouvelles stratégies du capital, nouvelles formes de lutte

    Solidarité avec Massimo Passamani et Daniela Battisti

    Camp anti-TAV, Val de Susa, 6 août 2012. Nous sommes parmi les deux cents personnes qui écoutent l’intervention d’un économiste, opposé au projet de la ligne à grande vitesse. Ensuite, le récemment arrêté Massimo Passamani expose une proposition d’action pour le débat. Les deux compagnons dénoncent ce qui est de plus en plus évident : en Europe, le Capital se situe au-dessus du système politique représentatif et se moque complètement d’une quelconque nécessité de légitimer ses décisions. Il veut s’attaquer sans aucun scrupule à ce qui reste du moribond ‟bien public” et s’en emparer pour toujours. Aujourd’hui, nous pouvons vérifier que ceux qui s’opposent à une telle stratégie seront mis à l’écart, qu’ils vont essayer de neutraliser les personnes et de criminaliser les idées dissidentes.

    Certains pensaient qu’ils pourraient arrêter la construction des projets européens de grandes infrastructures à cause du manque d’argent provoqué par la crise ? Ils avaient tort. Ainsi le démontre la “Sintesi Della nuova architectura del TAV” , explication exhaustive et concrète des mécanismes italiens de financement des infrastructures approuvés depuis 2011. L’intelligence au service du Capital, réunie dans un gouvernement appelé ‟technocratique” n’a pas tardé à mettre à jour tout un arsenal juridico-financier qui lui permettra de continuer à investir ... même sans argent. Ni nécessité de viabilité économique. Encore moins de la rentabilité des travaux projetés. Ainsi aujourd’hui, la dernière offensive du Capital consiste à étancher sa soif de profits en utilisant comme garantie les derniers fonds publics. En Italie, précise l’exposé alors que la nuit alpine rafraichit, la loi autorise l’investissement privé avec des garanties publiques telles que les fonds de pension et la banque postale. De même que de nombreuses compensations économiques et financières, l’allongement de la durée des concessions de gestion, la participation publique aux risques liés à la gestion des ouvrages construits, des avances de TVA sur 10 ans par l’administration publique à des entreprises privées, l’imposition fiscale des infrastructures à un taux maximal de 12,5% pour l’ensemble de leurs éléments, etc. Le document complet est disponible sur la page http://www.notavbrennero.eu/.

    "Una proposta" est la contribution de Massimo Passamani, que nous résumons ci-dessous. Elle commence en contextualisant le fait que « le mouvement anti-TAV [dans l’Etat italien] est soumis maintenant à de fortes pressions politiques, médiatiques, policières et judiciaires. Non seulement en raison des grands intérêts auxquels il se heurte, mais aussi en raison de la solidarité qu’il recueille. Au-delà du train à grande vitesse, le drapeau anti-TAV est pour beaucoup aujourd’hui, un drapeau de la révolte. » En outre, le document appelle à démontrer l’« hostilité » envers les projets et l’« inhospitalité envers ceux qui les font fonctionner. » Il suggère l’idée d’une campagne de dénigrement contre la colossale entreprise de construction CMC. Entreprise de travaux publics coopérative qui n’est ‟rouge” que du ‟sang” qu’elle fait couler en contribuant à construire les bases et les infrastructures militaires de l’armée américaine en Italie.
    Mais, plus important encore, la proposition ose examiner les collusions économico-politico-financiario-spéculative entre la CMC, les banques Banca Infrastrutture Investimento e Sviluppo (BIIS) et Intesa San Paolo et une série de ministres et hauts fonctionnaires du gouvernement Monti. Les uns se chargeant de construire, les autres de spéculer, les derniers de légiférer. En appelant les choses par leur nom, la proposition dénonce que « l’entente entre la CMC et Intesa San Paolo révèle bien les véritables raisons du Front-Si-TAV et illustre, en particulier, la combinaison d’intérêts entre le PD [Parti Démocrate] et le gouvernement Monti. ». Il n’est pas étonnant qu’après l’arrestation de Massimo, le député du Piémont pour le Parti démocrate (alliance stalino-mafieuse entre le Parti communiste italien, le Parti socialiste et la démocratie chrétienne), Stefano Esposito, lors d’une conférence de presse, s’est élevé comme un toutou en défense de la répression ouverte. Il a qualifié Massimo de « chef » d’une structure « militaire » [« chef de l’aile militaire et violente du mouvement No-TAV », dixit] et a appelé les habitants de Val de Susa à « prendre leurs distances avec un inculpé pour subversion. » En Euskal Herria, nous connaissons les conséquences de l’appel à l’isolement des violents.

    Les nuits alpines sont fraîches et les levers du soleil dangereux. Massimo Passamani et Daniela Battisti, ainsi que la dizaine de personnes qui ont subi les perquisitions de leurs maisons le 27 août peuvent en témoigner. Quelle coïncidence que cette opération de police ait été effectuée trois jours avant le début du camp du second front ouvert contre la grande vitesse ferroviaire dans l’Etat italien : celui situé dans la vallée de Trente.

    Nous devons avoir présent à l’esprit que le capital et ses défenseurs ont désormais renoncé à la propagande et/ou à la légitimation de leurs actions. De plus en plus, ils vont recourir à la criminalisation des personnes et des idées dissidentes. Hier en Euskal Herria, aujourd’hui en Italie. La lutte contre les grands travaux en Europe – et le TAV est le plus important d’entre eux – en est arrivé au-delà des motivations contre l’irrationalité des projets et est devenu le paradigme de la nécessité de se défendre face aux attaques violentes contre les niveaux minimaux d’une existence digne. Les mouvements contre les TAV-LGV, nous devons dénoncer cette nouvelle stratégie du Capital, en l’analysant comme l’un des nombreux mécanismes d’appauvrissement collectif et nous y opposer. C’est la raison pour laquelle nous devons adapter notre stratégie et notre tactique à ces temps nouveaux.

    Sales SANTOS VERA

    Pour manifester notre solidarité, il est possible d’écrire à l’adresse suivante : Massimo Passamani, DC di Tolmezzo, via Paluzza, 77-33028 Tolmezzo (UD) Italie.
    _ _ _ _

    Source :

    http://euskalherria.indymedia.org/fr/2012/08/81766.shtml

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    • Voici le communiqué commun du Mouvement No-Tav Valsusa et de la Coordination No-Tav Trentino :

      "A quelques jours du camping No-Tav qui doit commencer jeudi à Rovereto, l’arrestation de Massimo Passamani, les arrêts domiciliaires pour Daniela Battisti et les perquisitions chez une dizaines d’activistes No-Tav du Trentin, sont une tentative pour effrayer la totalité du mouvement No-Tav. L’opération, alors que le mouvement No Tav du Trentin est en train de croître et de mûrir (en mai, à Trente, plus de 1000 personnes ont participé à la manifestation contre le le projet), est évidente : on espère ainsi discréditer le mouvement, le stigmatiser comme dangereux et violent, faire croire aux personnes qu’en participant à la lutte No Tav, elles seraient "manœuvrées par les anarchistes". Du Val de Suse au Trentin, en réalité, le mouvement Non Tav démontre qu’il réussit à être un lieu où personne ne manœuvre personne, mais où tous luttent ensemble, chacun avec ses propres moyens, contre des grands travaux inutiles et dévastateurs et contre l’autoritarisme de ceux qui voudraient les imposer.

      Pour se convaincre du caractère opportuniste des arrestations, il suffit de penser qu’elles ont été décidées le 2 août, il y a un mois. L’attente, devant un soi-disant "danger terroriste", jusqu’à deux jours avant le campement, fait penser que ce qui fait peur ce ne sont pas les terroristes mais la variété et la détermination du mouvement tout entier.

      Massimo, Daniela, et tous les autres sous enquête, ont contribué et continuent à contribuer à notre mouvement aussi bien dans le Val de Suse que dans le Trentin. C’est pourquoi nous sommes avec eux et espérons les avoir bientôt libres à nos côtés. Ne nous laissons pas intimider par ces arrestations, nous vous attendons tous jeudi soir à 20h à l’assemblée d’ouverture du Campement No Tav aux Giardini Polifunzionali di Marco di Rovereto.

      Et pour quiconque aurait des doutes sur la participation, rompez avec les hésitations car jamais comme aujourd’hui, le signal que nous voulons donner est celui de la sérénité de nos raisons, de la participation et de la détermination à bloquer ces grands travaux, parce qu’il y va de notre avenir et de notre dignité."

      Coordination No Tav du Trentin

      Mouvement No Tav du Valsusa

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